Florilège d’initiatives plus ou moins fondamentales mais que j’avais envie de partager. That’s all !
1 • Les supermarchés Match ont fait évoluer le logo de leur service drive. Pour l’occasion, le D de Drive se pare d’un pointeur de souris histoire de conforter le côté digital de la marque. Il y a quelques années, les Mousquetaires avaient utilisé la même “astuce“ graphique au sein du R. Le design des autres lettres s’y prêtent moins…
2 • Chronodrive conserve une âme de pionnier et expérimente tout ce qui peut compléter une offre drive classique. Cette fois-ci, dans le Nord, l’enseigne s’est associée avec la start-up lilloise Aqwa qui propose de l’eau de source en bonbonnes consignées de 18,5 litres. Prix de vente : 15 € l’unité dont 7 € de consigne. En prix au litre, hors consigne, l’eau de source Aqwa revient à 0,43 € le litre ce qui est très très au-dessus des prix de la catégorie eau de source (0,12 € le litre pour le pack 6×1,5 l de Cristaline chez Chronodrive). En revanche, l’avantage environnemental est incomparable. La bonbonne est conçue pour 360 rotations ce qui équivaudrait à 4 500 bouteilles 1,5 l à usage unique.
3 • Dans la nouvelle version épurée de son site expérimenté par une vingtaine de drives, Leclerc limite désormais sa barre de menu à 4 clés d’entrée : rayons, promotions, bons plans et commande express. La section “Nos bons plans“ rassemble les nouveautés, les marques maison, ainsi que de nombreuses sélections thématiques. Entre “Pour les gourmands“, “Charcuterie sèche”, “Végétarien“, “Cosmétiques bio“ et tant d’autres, le hasard a voulu que je clique sur “Gruyères râpés“. Pas de bol les produits aussitôt affichés sont des fromages… en tranches. Râpé !
4 • Ces dernières semaines, Auchan Drive a disparu… au profit d’Auchan.fr/courses. Comme Carrefour en début d’année, Auchan a choisi de rattacher ses services drive et livraison à son site portail sous une seule et même marque. Leclerc Drive, Coradrive, Le Drive Intermarché, CoursesU/U drive… résisteront-elles encore longtemps à cette tendance ?
5 • Sur l’interface d’Auchan (ex-Auchan drive), une fonctionnalité originale est présente au sein de la section Promos. Un “interrupteur” permet soit d’afficher toutes les offres, y compris celles indisponibles, soit d’afficher uniquement les articles “dispo“. Pas bête compte tenu de la part non négligeable de ruptures sur les sites drive ! Pourquoi d’ailleurs se limiter aux seule promotions et ne pas étendre la fonctionnalité à tout le site ?
6 • Encore peu développé sur le marché français le concept de “shoppable recipes“ est en train de monter en puissance avec des solutions comme Jow, Fly Menu ou la petite dernière Miam. Le principe : transformer la liste des ingrédients d’une recette en un panier drive ou livraison. Après Coradrive, Miam vient de signer un partenariat avec Match Drive. Concrètement, le service est mis en avant sur l’interface dans la rubrique “achat express“. D’un clic, l’internaute est renvoyé sur le site miam.tech où sont proposées pas moins de 1 600 recettes. Une fois son choix effectué, le panier validé est transmis au site drive.
7 • Les drives commencent à se mettre au vrac. Aucune n’enseigne n’a pour l’heure de stratégie bien définie. Chacune ou presque a son lot de sites “early adopters“. Particulier en magasin avec ses silos et bacs, ainsi que son système de pesée, le vrac se distingue également des autres univers au sein des interfaces drive. Comment mettre en avant cette offre sans emballage ? Si la plupart des enseignes optent pour des petits tas représentatifs de chaque référence, Les Mousquetaires ont choisi d’illustrer la façon dont les commandes sont mise à disposition des clients : en sachet kraft. 
Pour info, les bouteilles de Cristalline sont en partie faites avec du plastique recyclé et d’autres marques garantissent des bouteilles 100% recyclées.
Pour moi, vu le prix élevé de l’eau, acheter des bonbonnes est sans intérêt.
Malheureusement une infime partie des bouteilles vendues sont recyclées, la plupart se retrouvent dans la nature. Sans parler de la charge énergétique que cela implique transport, traitement et recyclage des déchets.
Le nettoyage et la récupération de la consigne est à la charge de l’entreprise et non de la communauté (gestion déchets) ce qui doit surement expliquer le prix plus élevé de l’eau.
De plus en plus de producteurs utilisent du plastique recyclé dont les principaux vendeurs :
– Vittel 100%
– La Salvetat 50% aujourd’hui avec montée en puissance
– Cristalline . pourcentage important, plastique minimum et ne demande qu’a faire plus si l’approvisionnement suivait
Après cet été caniculaire, où les agriculteurs manquent d’eau, trouvez vous judicieux d’en consommer des quantités pour rincer des bonbonnes ????????
Le traitement et le transport sont identiques dans les 2 cas et le recyclage propose de très nombreux emplois pour des personnes qui sans cela seraient à la charge de la collectivité par l’intermédiaire de Pole Emploi.
Heureusement, une grande partie de la population recycle ses emballages et ne les jette pas dans la nature.
Le prix de l’eau en bonbonne hors consigne (0.43/L) étant pratiquement 4 fois plus cher que la Cristalline (0.12/L) pensez vous la majorité des consommateurs puissent adhérer à cette démarche !!!
Il existe aussi l’eau du robinet. Pas de plastique et très économique.
Paragraphe 7: aucune n’enseigne! BEST OF EDITION DAUVERS 2020 😉