Après “L’image prix se construit comme ça”, l’approche inverse ! Exemple, ici, face à ces crèmes dessert Leclerc (MDD Repère). Le problème n’est évidemment pas le pricing non unique mais l’écart de prix entre deux produits doublement proches : proches par l’unité de besoin et proches par l’emplacement. Alors, certes, la version bi-couche vanille/caramel ou vanille/chocolat (à gauche) est plus “gourmande” que la version vanille à droite. No doubt ! Mais comment expliquer un prix qui double presque ? Simplement par la volonté d’être le moins cher absolu sur le produit star (la vanille). Ce qui est d’ailleurs le cas puisque Carrefour est par exemple à 0,70 € et Auchan à 0,82 €. Mais, pour financer cette compétitivité, Leclerc se refait sur les références moins bataillées et plus premium. Et si le chef produit en Scamark pensait que ça passerait inaperçu (ou “passerait crème” si vous aimez les calembours), c’est… raté ! Et c’est mauvais pour l’image prix.
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Je tiens à vous préciser que les prix d’achat entre les 2 produits sont bien différents à hauteur de 30cts et au final l’écart qu’il y a entre les 2 produits ne sont pas si déconnant que ça.
Il faut aller à la source des produits avant de communiquer dessus 😉
Comme toujours, regard client. Mon sujet n’est pas le prix d’achat Leclerc (total respect pour votre info !) mais la capacité à faire comprendre au consommateur plus de 50 % d’écart entre parfums sur une catégorie où le leader (Danette) fait toute l’année du prix choc 1 € sur tous les parfums.
Olivier
Danette est aussi vraiment meilleur…
Merci !
Oui je comprends bien OD, juste que je tenais à soulever une info qui justifie cet écart. Mais oui comme je l’ai dis sur un autre post, les petites différences font de gros écarts sur certains produits.
Et oui lodgy il est clair que Danette est bien meilleure, même si je tiens à dire que Danette est moins bonne qu’avant… Mon palet est peut être devenu plus exigeant mais je ne m’y retrouve plus :-/
Les deux avis de Denis et Olivier sont parfaitement entendables
mais d’un point de vue client : “suis je prêt à payer (littérallement) 2 fois plus cher pour une couche de chocolat dans ma crème vanille”
une bonne majorité des clients dirait non, et quand on met les 2 côte à côté ça passerait à 95% !