Comment maintenir l’offre “non-essentielle” accessible tout en respectant les nouvelles consignes gouvernementales ? La question occupe toutes les enseignes et mérite de traîner sur le carrelage pour observer les réponses ! Intéressante initiative (nationale) de Carrefour ce matin : fermer les rayons concernés (pas le choix) mais installer un point commande où un employé a mission d’accueillir les clients. Concrètement, le client demande un produit (ou le désigne même visuellement, parce que tout se passe dans le rayon concerné), un employé le “ramasse” et le met à disposition au SAV pour que le paiement ne se fasse pas sur la ligne de caisses. Comme je ne suis pas juriste, à ce stade, je n’ai aucune idée de la solidité juridique de l’initiative de Carrefour. Mais, opérationnellement, j’en vois à la fois l’avantage et l’inconvénient. Avantage, donc : maintenir l’offre non-essentielle accessible pour les clients (ce qui va éviter bien des agacements à gérer, au-delà même de l’effet business). Inconvénient : l’impossibilité de condamner informatiquement les codes EAN des familles concernées. Conséquence : la possibilité de réellement passer en caisse avec un article interdit (puisque non bloqué). Ce que, bien évidemment, j’ai déjà testé. Au passage, Carrefour prête le flanc (trop facilement) à un contrôle inopiné. Sauf à considérer que les caissières doivent jouer le rôle (impossible) de vérifier la conformité des paniers. Mais ce n’est que mon avis !
Bonjour,
Je suis bien d’accord, ce comportement de Carrefour est vraiment déloyal et ne donne pas envie d’acheter chez ce distributeur. Maintenant, la semaine dernière je constatais qu’au Auchan de Neuilly-Plaisance, absolument tous les rayons étaient ouverts ! Et dans ma ville (Villemomble), le photographe et le vendeur de narguilé (chicha) sont ouverts alors que les coiffeurs et librairies voisins sont fermés… Je vous fait grâce de ce que je pense de tout cela… very s/bad mood
Ceci dit, je vous souhaite une bonne journée, en bonne santé.