Les temps sont durs pour les (grands) patrons. L’accélération du tempo économique leur impose un rythme plus rapide qu’ils ne l’imaginent eux-mêmes. Et faute de “délivrer” suffisamment rapidement (qu’il s’agisse d’inverser une dynamique commerciale négative et/ou d’améliorer significativement la rentabilité), c’est un questionnement stratégique qui revient “en haut de la pile” des actionnaires, au-delà même du sort du manager-en-chef. Sans être invité aux réunions familiales des Mulliez (ce que je regrette amèrement !), je peux aisément deviner qu’Auchan est “LE” problème stratégique du moment. La France, déjà. Les performances des enseignes de la maison sont nettement inférieures aux concurrents, les parts de marché Kantar en témoignent : 9,7 % en moyenne annuelle désormais vs 10,1 % il y a un an, 10,3 % il y a deux ans, 10,5 % il y a trois ans, etc. Uniquement en hypers (et ainsi que je l’ai révélé ici), le chiffre d’affaires 2020 va reculer pour la 8e année consécutive : environ – 3 %. Autant dire que le mal est profond, bien plus que l’ancienneté de l’équipe en place (qui ne peut donc être considérée comme la cause du mal). Mais la France n’est pas le seul caillou… Si j’en crois une enquête très documentée des Echos (23/12), la Russie est aussi “dans le dur” avec des ventes qui déclineraient de 10 % ce qui, sans l’ombre d’un doute, ne peut que produire un résultat négatif (chiffré par Les Échos à 50 M€). Et comme la profitable activité chinoise a été cédée, l’obstacle est bien devant pour les Mulliez.
En la circonstance (et indépendamment du cas spécifique d’Auchan), des actionnaires normalement constitués hésitent entre deux voies : 1/ se désengager de l’affaire s’ils pensent que sa valeur ne peut que baisser ; 2/ peser davantage sur la stratégie, au besoin en plaçant de nouvelles têtes. Problème : non seulement les valeurs des actifs du retail ont considérablement baissé depuis 20 ans mais il n’y a pas ou peu d’acheteurs, au mieux des acteurs eux-mêmes en difficulté qui pourraient accepter de discuter mariage. Mais deux éclopés qui convolent n’ont jamais généré un athlète de haut niveau, surtout à l’heure où le temps joue contre les faibles. Ne reste donc – et c’est mon pronostic – qu’un nouvel input stratégique, lequel peut prendre plusieurs formes : nouvelle organisation, nouvelle direction, nouvelle impulsion, ou les trois à la fois (avec, en prime, les moyens que donnent la cession de la Chine, quelques milliards). A quel niveau de l’organigramme (France, Groupe ?), je l’ignore. Avec quel profil (commerçant, entrepreneur ou gestionnaire ?), je l’ignore. Et comme j’imagine fort bien le patriarche “Gérard” à la manœuvre (il a pour lui la légitimité historique du fondateur), je ne peux exclure l’envie de lancer son petit-fils Alexandre Mulliez, avec lequel les liens sont forts, pour incarner ce nouvel élan. A quel niveau ? Le plus haut serait surprenant vu l’âge d’Alexandre : 35 ans l’an prochain, ce qui est à la fois une force (l’autre Alexandre, Bompard, l’a montré chez Carrefour) mais aussi une faiblesse dans une maison où “les années au compteur” ont une valeur. Mais un tandem avec une “figure” de la maison pourrait être une voie de contournement. En tout état de cause – indépendamment du “cas” Alexandre et en acceptant le principe de me tromper – je prends le pari d’une perfusion de sang neuf à brève échéance. Quand ? A très brève échéance, et forcément d’ici à la présentation des résultats, traditionnellement début mars. Si rien de significatif ne se passe d’ici là (pas nécessairement une révolution de palais mais un mouvement suffisamment engageant), j’en déduirais que les Mulliez ont passé les fêtes à bambocher alors que la situation de leur actif historique aurait du les conduire à phosphorer. Mais mon p’tit doigt me dit qu’ils n’ont pas bamboché. Et pas uniquement parce que Jean Castex l’a dit… Donc je veille la fumée blanche.
Il est déjà étonnant que les choses ne se soient pas plus accélérées ces dernières années.
Le départ de Vianney(pas le chanteur hein), la restructuration des cadres(pas ceux qu’on accroche) et le plan social n’ont pas pu suffire a remettre de l’ordre dans leur binks, il faut plus et à plus long terme.
Y’a le feu dans la casba tout de même et on a l’impression qu’ils ne le voient pas alors que les flammes leurs lèchent les gondoles…
En ont-ils vraiment les capacités à tout revoir sur le sol français? N’est ce pas trop tard? La grande époque d’Auchan est depuis bien longtemps révolu et avec le Covid, cela s’est encore plus amplifié.
Il ne dit des choses ce doigt, je veux même pas savoir ce qu’il fait et ou il va pour obtenir toutes ces informations classées secret défense, brrrr !
Le problème d’Auchan hyper c’est leur stratégie.. Au lieu de courir après les prix il ferait mieux de se recentrer sur ce qui faisait leur force : la qualité et les services. J’ai plein de solution pour eux…
Les services, il viennent de les fermer et lorsqu’une entreprise dégraisse c’est la fin des haricots …
En même temps, écrire qu’Auchan va changer des têtes, ce n’est pas une analyse “stratégique” très risquée. Quant à la vente, c’est utopique.
Trop de chef de sous chef qui preine les employés pour des chiens à allez toujours plus vite.
Et surtout le manque de respect aux petites gens qui travaillent n’oubliez pas monsieur MULLIEZ vous devez votre fortune à tous ces ces petites mains ses employés courageux.
Et n’oubliez pas d’où vous venez Monsieur MULLIEZ vous aussi vous aviez les mains dans la merde tous les Jours. Mais hélas la catastrophe arrivera à cause des Actionnaires aux dents longues. J’espère qu’une chose que vos employés vont se réveiller car au final ce sont toujours les mêmes qui trinquent.
Bravo… excellente analyse de la situation actuelle !
J’avais tous vous enfumer avec ma stratégie de malade, vous allez pas en revenir les gars, Gérarounet est de retour aux affaires et ça va faire mal !
Il a toute la vie devant lui en plus ! succès en vue !!!
De manière certaine
Deux éclopé peuvent être des athlètes de haut niveau dans leur catégorie
Auchan quant à lui ne joue peut-être plus dans la bonne catégorie…
Gérard va t-il tout vendre à Schiever??? 🙂
Auchan s’est endormi depuis 20 ans…Ils voient passer les trains, les cadres du siège en particulier font l’autruche: ils refusent de voir les magasins se dégrader: les actifs et SI d’un autre temps, des hommes rentiers qui espèrent pouvoir tenir jusqu’à la retraite en s’accrochant à l’histoire, une politique marchandises qui s’égare, une MDD oiseaux vert, rouge et noire incompréhensible pour le non initié et finalement des résultats qui s’écroulent année après année…. Pourtant il y a de la ressource: W Hubner a initié un chantier de transformation ambitieux mais les rentiers lui ont coupé les ailes… Il reste quelques hommes talentueux: Michel Leclercq, créateur de Décathlon, initiateur du projet Marinette, le très et sans doute trop discret monsieur reflets de france qui a démontré dés 1996 que le local allait être porteur, redressé l’image prix de carrefour et stoppé la progression du HD avec Discount ou encore le stand sushis d’Ecully qui reste le seule vestige de feu Planet: Il a présenté chez Auchan un projet, pertinent, innovant de transformation des produits frais, bien plus solide que l’alimentaire de confiance, le culture food, le bon le sain et le local dont personne ne sait et ne veut voir ce qui se cache derrière ( le grand vide). J’ai quitté Auchan dépité mais je reste attaché à cette marque et je veux croire qu’avec le bon chef d’orchestre, les artistes talentueux prendront leur place et sauront mettre les autres musiciens au diapason, écarter ceux qui n’ont pas ou plus l’envie de jouer et retrouver le succès…
Gérard Mulliez l’écrivait dans son livre ” au nom du client” : le problème est surtout managérial avec une multitude de chefs-directeurs-cadres dirigeants du comité de direction élargi, trop puissant pour s’éviter les critiques de leurs équipes et pas assez compétents pour diriger un jour le groupe, mais tous y croient ! Je connais de véritables baronnies. Alors que tout en haut c’est du top niveau et que tout en bas, tous sont prêts à tous les changhements, la courroie de transmission ne sait pas faire. Le bon, le saint, le local, 10 ans de palabres. Les filières, toujours plus nombreuses sont entièrement méconnues des clients, les prix trop chers, les gammes vieillottes et la digitalisation a 5 ans de retard, c’est à dire un siècle. Le salut d’Auchan passera par ses équipes de talents (à remotiver) et dans les moyens de faire du commerce. En effet, les dimanche matin c’est ouvert, mais il n’y a pas de remplissage. Les équipes de remplissage retourne en réserver en fin de journée avec des planches en rupture parce qu’il ne faut pas générer d’heures sup, mais les non-ventes s’accumulent et les clients sont déçus. C’est aussi l’activité qui fait le commerce.
Quand Auchan aura fini de pensé marge les clients referont leur retour dans leur magasin car ça devient aussi cher que dans les commerces de proximité ….. Avant ils faisaient du volume a bas prix et rentrait une marge équivalente
Et aussi Changer leur communication publicitaire qui pour moi ne servent à rien nous dire Auchan changé la vie etc.. et les concurrents communiqué sur les prix ce qui intéresse la population actuel
Faut qu ils ouvrent les yeux maintenant avant qu il ne soit trop tard
Quand tu va a Auchan Bagnolet, tu vois le declin de l’enseigne. Ce magasin est une poubelle qui ne donne pas envie d’y retourner. Des travaux, viiiite
ha ce petit doigt !!
En effet, c’est un sujet…mais les MULLIEZ ont pas mal d’atout sous exploité.
Pour l’instant, on constate des évolutions depuis de nombreux mois ou années :
– digitalisation, proximité
– les indépendants qui progressent sans discontinuer, fort en nationale
– les intégrés qui subissent avec des parts de marché mais qui tiennent grâce aux volumes et l’international.
En effet, après de nombreuses années, je gage que les intégrés vont réagir.
Si les MULLIEZ prennent des décisions, cela peut déclencher d’autres mouvements en cascade.
Le pb est ce que propose la grande distribution. 80 % de produits transformés
Autant dire de la m…
Mais de la m trop cher pour la plupart des gens qui vont chez les aldi et lidl qui ont réussi a devenir tendance !
Bonjour Olivier
Je pense que la réflexion du groupe doit se faire sur le format des magasins, aujourd’hui la concurrence sur le non alimentaire est forte et le groupe doit se recentrer sur les 20/80. Et opter pour des formats 5/6000m2 maxi .
Par ailleurs le format Auchan super (ex simply) à l’air de tirer son épingle du jeu à condition que les magasins soient gérés par des directeurs commerçants…
J’ai eu l’opportunité de gérer un simply market affilié en 2015 et avec l’équipe nous avions réalisé une progression de 15% du CA TTC , avec une certaine liberté de référencement.
Mais l’assortiment convenait à la clientèle, le tarifaire également alors ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain .
Olivier il serait intéressant de regarder le CA des magasins par format et de voir ou cela disfonctionne…
On en serait pas là si on m’avait pas limogé si vite et sans véritable raison…
Croyez-vous réellement que Gérard soit à la manoeuvre?
Alors ce serait un retour aux affaires! Il semblait plutôt en retrait ces dernières années.
Ou sont les valeurs commerçantes et humaines, pétries de pragmatisme, qui faisaient d’Auchan une entreprise unique, respectable et respectée par ses employés, ses clients, ses pairs? Un ADN sans cesse piétiné depuis plusieurs années d’errements stratégiques, de financiarisation, d’optimisation des coûts et fiscale?
Les dirigeants “faiseux” ont été débarqués ou quittent le navire et ceux qui restent se sont embourgeoisés ou ont jeté l’éponge. Les “diseux” règnent encore de discours tièdes toujours, intelligents parfois, mais incapables de “faire”, donc de se faire comprendre, et d’acquérir une légitimité.
Les employés, désabusés, dépossédés de leurs responsabilité et de la confiance, ne sont plus une valeur ajouté mais une ligne de frais.
Auchan était une horde prêtent à tout pour développer l’entreprise. Puis actionnaires et dirigeants (certains) ont voulu le transformer en une armée de bons petits soldats. Oubliant au passage de créer de la valeur et concentrant les efforts sur l’optimisation de celle existante.
L’ADN a été rompu, la confiance cassée.
Oui, la distribution est en révolution structurelle accélérée! Oui, réussir est tellement plus dur aujourd’hui qu’il y a 20 ans! Oui, la covid et la conjoncture ne facilite rien!
Mais Auchan exacerbe ces challenges par un mal être propre: Dépourvu d’ADN commerçant et managérial, d’ambitions identifiables pour ses clients et ses collaborateurs, il ressort un sauve qui peut économique et une valse inquiétante de plans stratégiques complexes uniquement destinés à se rassurer.
J’aimerais croire votre petit doigt Olivier. J’aimerais aussi qu’il vous dise changer un ou des dirigeants mais pour quoi FAIRE? Cette boîte a été formidable avec des gens formidables et ce qui importe au final ce n’est pas les têtes mais bien le projet.
Il y a 15 jours, j’ai décidé d’arrêter de fréquenter Auchan ( Faches Thumesnil) suite à un manquement d’un agent de sécurité qui s’en est pris à moi de manière virulente ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà bien rempli. N’ayant pas de véhicule , j’ai décidé de tester l’Hyperc Leclerc du Ccial Lillénium. Quelle différence ! à tous les niveaux (Prix, assortiment, propreté, fluidité en caisse, services …) .Pour moi Auchan et les enseignes de la galaxie Mulliez, c’est TER-MI-Né ! Pourtant j’habite à 5 min à pied d’Auchan, et je dois prendre un Bus pour aller chez Leclerc. Cette enseigne va mourir de sa belle mort, comme les dinosaures, l’orchestre du TITANIC est à la baguette. Triste tout de même pour les employés bien sympas en règle générale ( Caissier(e)s et ELS parce que l’encadrement et bouffi de prétention et pétri de certitudes)? Ciao “Au Shopping Faches Thumesnil”.
Auchan n agit pas mais réagit mais beaucoup trop tard pour être acteur de la grande distri il faut agir initié innové inventé.
Auchan ne fait que copier ce que fait les autres mais qui eux sont déjà passer à autre chose, les pse ne sont pas de l action mais de la réaction à correction et ça fera de encore plus les conditions de perception du client mais les co dirions de travail et d’acceuille du client.
En 20 ans Auchan a pris 20 ans de retard et ça continue à se creuser pas assez réactif trop cher rien ne donne envie d’y aller et surtout d Y retourner.
“La vie, la vraie, aux champs”
Louis XIV
La principale faute des actionnaires a été de mal choisir les dirigeants. Voilà des années que l’on va d’erreur de casting en erreur de casting, avec des conséquences dramatiques chaque fois que les équipes dirigeantes vont à l’encontre de l’ADN d’Auchan.
L’autre erreur aura été le déni de réalité. On ne peut pas transformer une entreprise dont les dirigeants passent leur temps à s’auto-congratuler et à proclamer que tout va très bien madame la Marquise.
La première action des actionnaires devrait être de remettre des commerçants aux commandes, puis à eux de faire la même chose dans leurs équipes. Il ne peut pas y avoir d’issue favorable si l’entreprise reste dirigée dans une vision financière par des gens certes peut-être très intelligents, mais qui ne comprennent pas le commerce et n’ont pas l’amour du client.
Tout à fait d’accord avec Bruno V, Auchan est sur le déclin depuis trop longtemps et j’ai du mal à croire qu’il arrivera a remonter la pente. Les formules du types selectionneur concepteur d’une offre unique ne parle à personnes, les 700 actionnaires ne vont pas continuer à perdre de l’argent indéfiniment, le gateau est aujourd’hui trop petit pour le nombre d’acteur en grande distribution. la vie est un cycle et Auchan doit vraiment se battre s’il veut survivre .
Ils n’ont que ce qu’ils méritent ces bandes d’incapables, la roue a tourné.
Auchan coulera dans tres peu de temps.
Il faut se méfier des petits doigts…et des fuites. “Control your source”.
Etonnant ce petit doigt hein. Bien évidemment il y a des fuites…tellement de gens partent d’Auchan et parlent…
Malheureusement, Auchan aurait du réagir il y a belle lurette, au moment où c’était encore possible. Les choses ont changé, les trains ont passé…et Auchan empêtré dans ses rigidités, ses baronnies, et ses vieux de la vieille consanguins, n’a pas compris assez vite ce qu’il se passait et ce qu’il fallait faire. A commencer par Vianney M.
Aujourd’hui, au dela d’un changement des dirigeants, évidemment nécessaire, il faut des moyens colossaux, que n’a sans doute plus Auchan, et je doute que les Mulliez sont prêts à investir massivement pour prendre le risque de sauver ce navire en perdition.
La seule solution serait alors de gérer intelligemment un downsizing massif.
Pas excitant évidemment, mais c’est ça où rien
Le déclin d’Auchan a commencé en 1999 avec le rachat de docks. A partir de ce moment là les consultants ont pris le pouvoir et ont brisé la mécanique. Centralisation, fin de l’ascenseur social des magasins vers les services centraux qui permettait d’avoir une culture terrain partout et d’offrir des perspectives à nombre de cadres, explosion de la centrale avec en miroir une paupérisation des magasins,…
Le groupe a oublié ses valeurs : “vendre de plus en plus d’articles à de plus en plus de clients de moins en moins cher” et “le partage du savoir, du pouvoir et de l’avoir” .
Seul l’international a survécu en dehors de la sphère d’influence et encore à peine une décennie.
L’augmentation du nombre d’actionnaire dans l’AFM et du nombre de membres de la famille dans les structures a aussi probablement créé de nouvelles contraintes.
Les nouveaux projets complètement perchés – voir Auchan Luxembourg, un OVNI dépassé dans le délire conceptuel seulement par Monoprix Montparnasse – ne laissent pas présager grand chose de bon.
Ça sent un peu du boudin quand même…
Le PSE actuel modifie profondément la structure « dirigeante » du magasin. C’est, je pense, une des étapes si Auchan ne veut pas disparaitre. Le salut passera par la considération des « besogneux » compétents : ceux qui portent les magasins à bout de bras au fil des années, malgré les têtes qui changent.
Et encore.. Quand on parle des têtes qui changent …il y a une telle inertie entre les hautes sphères et ces besogneux compétents (trop d’échelons intermédiaires qui prônent le changement mais qui sont incapables de se remettre en question pour sauver leur confort)…
Quel gâchis…
On en a connu des chantiers pour sauver l’entreprise depuis 20 ans (compétitivité, efficacité opérationnelle, servant leader et j’en passe…) pour finalement quels résultats ? .. Des équipes en rayon biberonnées à la productivité qui fondent comme neige au soleil (au nom des frais de perso), des managers commerce qui n’analysent plus rien, ils sont noyés par des charges de travail loin du commerce qui s’empilent au fil des années…Le tout managé par un CODIR qui fanfaronne en étant bien soucieux de rester dans sa bulle confortable
Je pense que vous n’avez pas pris le problème sous le bon angle d’attaque…asymétrie d’information entre les besogneux et les hautes sphères ..trop de filtres entre les deux.
Très bien résumé. Un fossé énorme entre les codir et les besogneux comme vous dites… j’observe cela tous les jours…
Une question primordiale, que fera AFM au décés du patriache. Il est vrai que la branche Super à de grandes possibilités, il faut juste lui donner les moyens.
Pour avoir travaillé sur un nouveau concept de zone frais chez Auchan, qui est resté dans les cartons, l’évolution aurait pu être probante. La seule chose, il faut considérer le client comme un acteur achetant en lui donnant l’envie d’acheter, avec un accueil, un prix, un magasin plein et propre: nos basics.
Rachat de cdiscount pour accélérer dans le e-commerce?