Suite de cette série de posts consacrés à l’arrivée des marques en vrac chez Franprix (revoir ici et là). Aujourd’hui : toute la difficulté du pricing lorsque les produits se ressemblent et les écarts de prix importants. Deux exemples pour le riz et le café. Le riz, d’abord. Ici, trois références : deux basmati (l’un de Taureau Ailé, l’autre d’Uncle Ben’s) et deux prix différents. Proches mais différents : 4,70 et 4,90 €/kg. Evidemment, pour la caissière chargée de peser (ou même de vérifier que le client a choisi le bon produit lors de la pesée en libre-service), c’est mission impossible. Et même la différence visuelle avec le riz classique (à droite) à 2,90 €/kg paraît tenue pour l’œil peu ou pas averti. Même problème pour le café ci-dessous.
Que faire ? La tentation la plus immédiate (et je mets mon billet que Franprix va s’y engager) est de lisser les prix pour proposer un prix unique. Un seul prix, y’a plus de problème de prix, évidemment. Mais va apparaître un problème d’offre. Dans le cas du café, bio et non bio seront donc au même prix. Incohérent. Et trouvez-moi le client qui va préférer le non-bio… pour le prix du bio ? Problème similaire pour le riz si les prix sont moyennisés : le riz long classique sera hors de prix, le basmati bradé. Seule solution donc : une construction d’assortiment encore plus millimétrée. C’est-à-dire un assortiment large (d’unités de besoin) mais peu profond (au sein de chaque unité de besoin). Donc faire des choix, au besoin au détriment des marques.
D’ores et déjà, rendez-vous le 10 juin prochain pour les premiers Ateliers du Vrac, co-organisés par Editions Dauvers, Linéaires, Rayon Boissons et Circuits Bio.
Un problème également que j’ai constaté dans ce test : il est plus avantageux d’aller acheter le produit en fond de rayon. C’est le cas sur les pâtes par exemple.
Tu m’as devancé l’ami !
Sur ce coup, la solution ne relève pas non plus du génie commercial : un employé dédié, comme on peut le trouver dans certaines grandes surfaces au rayon fruits et légumes. Et en pleine pandémie, c’est encore plus facile à faire admettre : lui seul manipule les distributeurs. Et ça crée/conserve un emploi.
Est-ce plus problématique que de différencier les 4 sortes de clémentines ?
Quel intérêt d’acheter du café “Carte Noire” normal à 3.22 euros les 250 grammes alors qu’il est en permanence en promotion emballé à moins de 2.00 euros .
Idem pour les pâtes Panzani plus chères qu’en fonds de rayon et encore plus cette semaine avec la super promotion Carrefour sur ce produit
Le prix empêchera en effet les personnes de se diriger vers ce vrac, car à moins d’en avoir les moyens les clients n’y ont pas d’intérêt.
Tout le monde souhaite être écolo dans son propre binks jusqu’à ce que le prix à la caisse le rappelle à la réalité…
cela me semble très cher pour des produits en “vrac” , en ce qui me concerne niveau client, je n’y vois aucun avantage.