Retour sur la nouvelle signalétique magasin de Carrefour (présentée en avant-première ici). Et spécifiquement sur la mise en avant des premiers prix. Comme souvent dans le retail alimentaire, la seule manière d’évoquer les premiers prix est d’afficher un prix (bas), avec la promesse d’un discount “à tout casser”. En gros, moins cher y’a pas ! Faites un tour dans le retail non-alimentaire (et notamment chez Décathlon, le modèle du genre) et vous constaterez que les premiers prix “embarquent” toujours une promesse de valeur. Ce que Carrefour n’a pas jugé bon de faire dans sa nouvelle signalétique. Erreur. Pour donner une valeur à une offre, il est toujours utile d’avancer en parallèle : le prix ET le produit. Et tous les produits, même les premiers prix, le permettent. Encore faut-il vouloir le faire. Exemple ici avec le chocolat noir premier prix avec d’abord la vision Carrefour puis la mienne (sur la base réelle du produit).
Avec le couloummiers, ça donnerait ça…
J’ai plein d’autres exemples mais comme la mission de la TeamDauvers n’est pas le conseil, je laisse les équipes de Carrefour chercher par elles-mêmes 😉
Faut il vraiment sûr-valoriser une offre 1er prix ? Suis pas sûr. Son prix doit déjà largement convaincre.
Comme pour les autres produits, toute signalétique de toit de gondole me semble inutile. En tant que client, une fois rentré dans l’allée, je me concentre à trouver le bon produit avec la bonne étiquette-prix et ne lève donc pas las tête.
Une vraie révolution de valorisation de produits 1er prix et Mdd consisterait à sacrifier des facings de produits, donc des réfs, à hauteur des yeux, pour y mettre des ilv. Le principe Décathlon…
Mais bon, on est en hyper : nbre de réfs, accords de gamme, sur-segmentation marketing… Pas demain la veille..
Comme vous le dises dans le documentaire sur le carrefour de Puilboreau de Coop Atlantique en 2008-2009 sur France 5, « Le premier prix est tout en bas car l’hypermarché doit en proposer car sinon ses clients ne sont pas contents mais ne doit pas à chercher à en vendre ! » avec en exemple de la moutarde Carrefour à hauteur d’yeux et les produits Numéro 1 tout en bas
Bonjour Olivier,
Je rejoins bien votre idée…avec 2 préconisations d’amélioration sur la mise en page des affiches.
Comme nous lisons (dans notre culture) de gauche à droite et que nous allons en magasin pour d’abord acheter des produits (qu’il soit 1er prix est une caractéristique qui vient ensuite dans la logique d’achat), il conviendrait de positionner le produit à gauche de l’affiche et le prix à droite (donc l’inverse de ce que fait Carrefour)…et d’ajouter le renfort de valorisation qualitative que vous préconisez, sous le visuel du produit (…et non sous le prix : ce n’est pas le prix qui est “origine France” pour le Coulommiers”…je comprends aussi que vous n’aviez pas la place 🙂
Bref, le B.A.BA de la communication avec une vision “client” !
Bravo pour vos interventions !
Eric