SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine

« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique ! 

 

 

SAMEDI

 

Cora. 40 centimes par litre pour le producteur de lait Candia / Les Laitiers Responsables. 41 centimes pour le lait Cora. Qui dit mieux ? #Course-à-l’échalotte. 

 

Le miel de montagne de la famille Vacher : Jura ? Pyrénées ? Non… Brésil. L’obligation de l’affichage de l’origine a du bon. Au moins pour le client (curieux) qui retourne le pot. Il y apprendra qu’il n’y a pas que des plages au Brésil.

 

J’imagine le brief pour le relifting du pack Bahlsen : « Bien voir la marque ». Mission remplie.

 

A deux pas de notre « chez nous » parisien. 7 € les 400 g de Skyr. Bienvenue à Paris. Ou comment prendre les bobos pour des gogos…

 

 

LUNDI

 

Chez Intermarché. Le reblochon ? 450 g sur le pack, 587 g sur la balance. Je remercie qui ?

 

 

MARDI

 

Chez Match. Le boucher (puisque c’est lui qui s’occupe des légumes, allez comprendre !), le boucher devait être pressé. Suis à peu près certain d’une mention du genre « Laissez refroidir avant d’emballer » dans le cahier de recettes. Mais le boucher devait être pressé.

 

Si Match est tombé dans le piège grossier tendu par Panzani, que dire du client… ? Non, il ne s’agit pas de « pâtes fraîches » comme l’indique l’enseigne mais de « pâte sèche bonne comme une pâte fraîche ». Nuance (de taille).  

 

Auchan, dans le Nord. Un doute : le prix de ce laveur haute-pression, c’est 129 € ou 129 € ?

 

Chez Day by Day pour l’arrivée de Michel et Augustin en vrac (revoir ici). Et découvrir ce que je n’avais encore jamais vu : des œufs aux reflets verts. Pas parce qu’ils sont bio (ça n’est qu’un heureux concours de circonstance) mais car ils sont pondus par une race de poule dont c’est la caractéristique : la poule Azur. Ma journée peut s’arrêter, je n’apprendrai rien de plus important aujourd’hui !  

 

MERCREDI

 

Bio c’ bon à Paris. La confiance règne. « Laisser les sacs ouverts afin de faciliter la vérification en caisse ». Si même les clients bio truandent, où va-t-on ?

 

Et sinon la traçabilité des biscuits s’arrête à “UE/Non UE” ??? Pas la peine de faire les malins avec votre blockchain Carrefour…

 

Chez Naturalia, rayon… « vromage ». Le « CamemVert », vous êtes bien certain que c’est une avancée pour l’alimentation ? Moi non. Même en version locale.

 

Leclerc Levallois « So Ouest ». L’hyper où le prix est un critère plus secondaire qu’ailleurs. Pour preuve, on y fait de la retape pour du bœuf Wagyu à 249 € le kilo. Une paille. Vous m’en mettrez une lamelle, ça devrait suffire pour partager avec Mme Dauvers. C’est surtout que j’ai pas les moyens de plus !

 

La réputation de la cave de So Ouest n’est plus à faire. Mais l’éducation (œnologique) du chef déco si. Ça n’est certes qu’une affiche mais du Bourgogne (ici Hautes Côtes de Nuit) dans une bouteille dite bordelaise, on frôle le sacrilège. Retail is detail.

 

Après le « giga pack », voici le « extra giga format ». Il en ira bientôt du café comme des disques durs : « tera pack », « peta pack », etc.

 

Carrefour Saint Denis. La librairie ouvrira… « courant avril ». Fallait pas se mettre la pression avec une date précise. Je repasserai donc… courant mai.

 

Je sais, je chipote. C’est quoi un centime ?

 

Je sais, je chipote (bis). Mais, là, je suis déjà à 2 centimes.  

 

 

JEUDI

 

Nosso, le « supermarché portugais », à Lille. Ici, tout est portugais. Tout, absolument tout. Même les carottes dont il m’avait échappé qu’elles étaient une spécialité portugaise.

 

Au temps pour moi. La carotte (ou plutôt la carrote) est bien une spécialité portugaise.

 

Le cochon de lait, l’un des produits stars de la maison. 28 €/kg à la coupe, 27 €/kg entier. J’ai connu plus incitatif.

 

 

VENDREDI

 

Intermarché dans le Vaucluse. Ici, on se… « relooke » et on l’assume !

 

Pour les curieux, l’effet avant/après sur le carrelage. 10×10 avant, 30×30 après. L’effet est toujours spectaculaire.

 

C’est être tatillon d’espérer un coup de balai ? C’est certes un ancien meuble démonté mais il y a des clients, non ?

 

Et pendant ce temps, à l’extérieur, on fait les vitres. Le sens des priorités…

 

Everli, « l’Instacart européen » que j’ai présenté en avant-première ici, m’écrit. Désormais, la livraison me coûtera 4,90 € (et encore en commandant pour au moins 45 €). La morale ? Raser gratis ne dure jamais bien longtemps. Jamais.

 

 

A samedi prochain (ou pas)

 

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Hors photo signalée InfosRetail, la production de ce SAMEDI CONSO est donc… « faite maison ». Et avec amour !

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