Parce que la précarité est “le mot” de l’époque, chaque enseigne y va de sa réponse. Intermarché, le premier, a visé juste avec les étudiants (10 € de bons d’achat pour 20 € dépensés). Auchan a suivi, Système U et Casino aussi. Leclerc, lui, a choisi de faire un pas de côté, assez logiquement quand on connaît Leclerc : pas d’opération promo mais une approche par le fond de rayon, pas une cible particulière mais tous les clients qui devenaient “éligibles” à l’opération 21 € pour 21 repas. Forcément ça claque. Mais, aussi pertinente soit l’idée, c’est avant tout une démarche de comm’ qu’il faut donc faire vivre en magasin, sur le carrelage. Et là, par expérience, ça coince souvent. Allez-y, vous, faire vivre 4 listes différentes, chacune constituée de produits différents (ou pas d’ailleurs !) pour faire vivre la promesse d’un euro le repas…
Je n’ai certes pas visité tous les Leclerc depuis quelques semaines, mais sans aucun doute beaucoup plus que la moyenne (y compris chez Leclerc). Pour être direct, la meilleure exécution vue est dans ce registre : un affichage à l’entrée et le relais en rayon.
Et l’exécution la moins convaincante ressemble à ça : uniquement le relais rayon. Au client de se débrouiller avec. Rien de surprenant hélas. Il est toujours difficile de faire vivre sur le carrelage une opération d’abord conçue comme de la comm’. Jamais.