Passage à Lourdes la semaine dernière. Stop au Leclerc et, comme parfois avec les enseignes d’indépendants, le même sentiment d’un magasin localement imbattable. La dernière rénovation est suffisamment récente (2018) pour une qualité d’actifs au-dessus de la moyenne. La taille suffisante (4 900 m2) pour couvrir l’essentiel des unités de besoin et freiner l’évasion commerciale vers Tarbes ou Pau même si le non-alimentaire est sans effet waouh. En revanche, l’alimentaire “métier” fait mouche. Boucherie, fromage, pâtisserie, cave à vins, etc. tous ces rayons justifient à eux seuls de préférer cet hyper qui, en outre, écrase la concurrence côté prix même si c’est sans forcer (indice 95,9, soit un point et demi au-dessus de la moyenne de l’enseigne). Moins cher et mieux disant sur les rayons qui nourrissent la préférence, ce que j’appelle un magasin imbattable.
Pour la visite en images, à vous de scroller
Quand je vois ce genre de magasin et que je le compare à “mon” Auchan à Montrouge (rue Molière) pourtant rénové il y a peu, je me dis que Auchan a tellement pris de retard dans l’investissement de l’expérience client (sans parler de l’indice prix), qu’imaginer accroitre sa part de marché est un rêve de total déconnecté du terrain…
Quand je dis “mon” Auchan, je le dis en tant que client pas d’employé.
Imbattable, remarquable, admirable… On peut dire tout ça. Une surface juste assez grande (- de 5000) pour éviter l’usine à vendre et surtout des investissements en confort d’achat pour le RESPECT du client. Car dans beaucoup de magasins A ou C ou GC, on prend le client pour une vache à lait, vu le carrelage qui s’effrite ou la gondole sale et vieillotte, sans parler des rayons mal tenus .
Une honte !
Alors oui, il va en falloir de l’huile de coude et des sous pour reprendre de la pdm à beaucoup de ces imbattables Indépendants..
Magnifaaïïque