Depuis longtemps (en l’occurence l’ouvrage “Les Incontournables du commerce de demain” en 2015), ma conviction est forgée : toutes les enseignes d’équipement de la maison et d’équipement de la personne seront “contraintes” d’organiser la seconde vie de leurs produits. A défaut, et via des plateformes d’intermédiation, le consommateur s’en occupera. Donc… autant s’en occuper.
Petit à petit, toutes les enseignes se mettent en ordre de bataille. Aujourd’hui : Petit Bateau, avec deux intérêts remarquables dans la démarche. D’abord, la signature retenue pour cette activité : CHANGER (DE)MAIN. Ensuite, la simplicité et la transparence affichée. Alors, certes, la reprise est restrictive (uniquement les vêtements Petit Bateau mais sur le textile avec des enseignes très “verticalisées”, c’est entendable vu du client) mais tout est clair… avant. Petit Bateau présente en effet les trois “états” possibles : comme neuf, presque parfait et trop de bêtises. Pour chacun, un descriptif suffisamment clair pour éviter les mauvaises surprises de la reprise (“le” point noir de l’expérience-client pour qui rapporte des produits) et les prix. On discutera évidemment du niveau de prix de reprise mais c’est quand même bien le principe de l’occasion !
Je pense que Vinted aura encore de beaux jours devant lui.
Il faut effectivement faire le colis mais ma femme ne vois plus que par Vinted maintenant.
La grille de tarifs de reprise est claire mais ce n’est pas du tout à ce prix là que les articles sont revendus ensuite. Petit bateau se fait donc une marge à la vente du vêtement neuf et de nouveau une marge à la revente du vêtement de seconde main. La robe reprise 6 euros “comme neuve” et revendue 22 euros, c’est quand même super gonflé. Dans la mesure où en plus, ce qu’on récupère, c’est un bon d’achat et non du “cash”, Vinted reste plus séduisant. Obaïbi est nettement plus clean dans son positionnement de seconde main car aucune marge ne revient à l’enseigne, il me semble.