C’est la période des bulletins scolaires où de nombreux parents vont lire “peut mieux faire” en guise d’appréciation sur leur(s) héritier(s). Je reprends la formule à mon compte pour qualifier la culture digitale des enseignes. Peux mieux faire ! Exemple sur l’interface web d’Intermarché et la fonction de feuilletage des catalogues. Ici, Les Mousquetaires ont “simplement” repris en l’état les gabarits du prospectus papier pour les transposer en ligne. En clair : off-line first et digital par incidence. Comment je le sais ? Simplement… L’écartement entre les lettres “Les marques de la semaine” ci-dessus ou “1 chance sur 3 d’être 100 % remboursé en bons d’achat” correspond à la “gouttière”, la marge supplémentaire que l’on doit laisser entre deux pages pour la reliure (parole d’éditeur !). Ce qui est donc nécessaire dans la version off-line mais inutile on-line. Voilà pourquoi Intermarché peut mieux faire en culture digitale (l’une des matières à fort coefficient désormais dans le commerce…)
Au moins chez Intermarché les prospectus peuvent remplir tout l’écran et on peut utiliser les flèches du clavier pour changer de page, ce qui n’est pas le cas chez tous les concurrents…
Je pense que la consultation du propectus en ligne est un pis-aller. La technique de la newsletter (lettre d’information) est bien plus efficace. Mais, là aussi, il faut faire à ne pas faire d’envois trop fréquents (je pense qu’il ne faut pas dépasser plus d’un envoi par semaine). Reste le contenu de la newsletter. Il ne faut pas que ce soit trop uniforme avec les mêmes promos avec toujours les mêmes remises car le client finit par se lasser. Il faut faire quelques opérations chocs (dans les limites légales) pour casser la monotonie.
Il ne faut pas non plus que la newsletter ne soit que partielle. A une époque LIDL, communiquait sur l’ensemble de ses promos dans sa newsletter puis est passé à une newsletter avec quelques articles seulement. Pour la suite, il fallait aller sur le site internet. En ce qui me concerne, je me suis vite lassé de devoir lire la newsletter pour devoir ensuite aller sur le site. Du coup, la newsletter part directement à la poubelle en étant rarement lue.