Imaginez Leclerc proposant 75 % de rabais sur des produits à base de lait ou de porc… Instantanément, des tweets incendiaires des (grands) défenseurs de la cause agricole et le feu dans les campagnes. Évidemment, Leclerc n’oserait pas. Mais d’autres si… Gorillas par exemple ce week-end (voir ci-dessous). Cet acteur du quick-commerce (et pas le moins fortuné eu égard aux levées de fonds réalisées) proposait 15 € de remise immédiate pour 20 € d’achats. Bien au-delà du seuil communément admis de 34 %. Mais, manifestement, ça passe crème. Autre exemple : Burger King qui, via UberEats, offrait un burger pour un acheté. 1 + 1 = 1. Là encore, loin de l’esprit EGA qui entendait limiter la “gratuité” de l’alimentation pour lui conserver sa valeur, au moins symboliquement. Pour autant, aucune réaction. Et quand vous rajoutez que ces deux promos étaient proposées le week-end des Journées Nationales de l’Agriculture (comme une provocation involontaire), le silence agricole n’en est que plus surprenant. Au point (presque) de regretter que Leclerc n’ait pas osé. Juste pour voir l’emballement…
Bonjour Olivier,
Avec quand même une petite (grosse) différence : Pour la grande distribution c’est l’industriel, et donc le producteur, qui paye la remise de 34% alors que pour BK et le QCommerce ça semble être payé directement par le distributeur.
Bonne journée,
Ça ne change pas le problème posé sur la dévalorisation de l’alimentaire (j’ai le souvenir très précis des échanges sur ce point au moment des EGA). Et, ensuite, il est faux de généraliser sur “qui paye en GMS”. C’est souvent le cas, c’est vrai, mais pas systématiquement