Comme révélé sur mon fil Twitter mercredi (ici), Carrefour teste depuis quelques jours un distributeur de yaourt en vrac dans son Market parisien de la rue de Sèvres. Le corner est installé au rez-de-chaussée, à côté du rayon fromages coupe (et donc éloigné de l’ultra-frais qui est au sous-sol). Le produit ? Un “brassé”, vendu 3,90 €/kg. Cher comparé au produit le plus ressemblant (le “velouté”), affiché à 2,42 €/kg dans le même magasin et qui offre en outre 15 jours de DLC supplémentaires puisque le yaourt en vrac, une fois “tiré”, n’affiche plus que 3 jours de date. Autant dire que l’expérimentation part avec un sacré handicap. Sans compter que le produit pourrait permettre plus de fantaisie dans l’expérience d’achat via une solution de toppings par exemple. Pour autant, comme c’était le cas pour DaybyDay avec FaireBien (Danone déjà), j’veux voir d’abord le bon côté du test : évangéliser sur un mode d’achat qui doit gagner en importance, pas forcément sur le yaourt d’ailleurs, mais en général. Aussi perfectible soit l’expérience, elle trace donc une direction vertueuse. A l’image de la borne qui recycle les bouteilles de lait (ici), toujours chez Carrefour mais avec Lactalis cette fois. Tous les petits pas, dès lors qu’ils sont dans la bonne direction, rapprochent toujours de l’objectif.
Pour découvrir le corner yaourt vrac de Carrefour/Danone, à vous de scroller…
je vois effectivement moins l’intérêt sur ce produit et surtout VS une yaourtière qui est assez simple et nécessite peu d’ingrédient (surtout du temps et de l’anticipation).
En plus outre l’aspect prix au kilo il y a un double effet sur le prix d’usage car certes c’est plus cher au kilo, mais en plus le contenant est plus gros que le standard de 125g.
Donc à l’usage (a chaque prise) on va consommer plus de g de yahourt payé plus cher au kilo.
C’est effectivement bien de défriché, et j’espère qu’il reste dans cette optique et qu’il n’enterre pas le concept car mal calibré des le départ.
En plus c’est assez long de remplir ses 4 ou 8 pots vs prendre un pack tout fait.
J’imagine cela plus sur un usage de consommation sur place (snacking) donc plus proche des sandwich que de la crémerie.
Déjà, le défi est mauvais. “0 plastique”. L’idée serait bonne si l’idée était de faire du “0 emballage”.
On se retrouve ici avec une proposition d’emballage réutilisable (super !), ou d’emballage jetable (pourquoi ?…).
Il faudra également comparer les taux de casse. La quantité de produit jeté est-elle moins importante via ce système ?
Question :
Ca ne marcherait pas mieux à Carrefour Aubervilliers plutôt qu’à sévres près du bon marché ?