Auchan a 60 ans. Et comme tout anniversaire, rien de tel qu’un p’tit cadeau. Mon offrande ? Un exercice de Penser-Client, eu égard aux nouvelles dispositions de la maison, exprimées régulièrement par Alexandre Mulliez (et encore hier soir lors du “live” à tous les collaborateurs / revoir ici). Autant le dire, y’a du boulot pour sensibiliser les hommes et les femmes “du carrelage” à ces petits détails qui font (ou non) une expérience-client sans couture. Exemple, hier, dans une allée centrale d’un hyper Auchan. Les 3 pots de crème Nivéa soft sont en promo (ci-dessus). Deux avantages annoncés pour le client : 40 % de remise immédiate ET 2,50 € de bon de réduction immédiate. Quant au prix ? 12,54 €.
Première question, vue du client : le prix affiché intègre-t-il ou non les remises annoncées ? Intuitivement, la réponse est plutôt oui, la mention 40 % de remise immédiate n’étant accompagnée d’aucun prix. Sous-entendu : le prix en caisse est donc 12,54 €. Un coup d’œil à la borne prix le confirme, tout en mentionnant une “offre promo”.
Curieux client qui se rend ensuite en rayon, histoire de valider l’intérêt de la promo. Résultat : le pot unitaire est affiché à 3,28 €. Soit… 9,84 € les trois pots. Donc le client futé en déduira 2 choses : 12,54 € est très probablement un prix avant remise ; 12,54 € est surtout un prix… voleur. Dit autrement, dans la chaîne de décisions, de la centrale jusqu’au magasin, personne n’a simplement validé l’intérêt de la promo.
Et avant de quitter le magasin, je n’ai pas résisté à laisser un souvenir. Ça s’appelle… Le Penser-Client. Et c’était mon p’tit cadeau amis d’Auchan ! Happy Birth’.
En magasin on vous dira que “c’est la Centrale”… Et en Centrale, l’acheteur va “tomber” sur la secrétaire qui n’a pas vérifié le pv permanent car “on délègue et on responsabilise”, mon bon monsieur…
Puis je à nouveau suggérer à quelqu’un de suggérer à Alex de “pousser un caddie” une fois par semaine dans un des magasins de la métropole lilloise pour constater l’ampleur de la tâche ? Rien ne vaut une vision client pour faire corriger les erreurs…Chiche !
Auchan Faches, j’habite à 800 M, je n’y mets plus les pieds depuis décembre 2019. Quelle descente aux enfers, on a pas encore atteint l’excellent niveau de CORA Wattignies niveau déchéance, mais on s’en rapproche pas à pas ! allez les gars , encore un effort !!! . Pour les gros volumes PGC , je me fais livrer par Carrefour et pour l’alimentaire de qualité , commerces de proximité de Lille Wazemmes (Boucherie, Poissonnerie, Caviste …) La Vie Auchan ? Plus jamais de la vie. Bon courage cependant aux exécutants de ce point de vente qui doivent se farcir moult faisans dorés qui préfèrent se pavaner à la Brasserie de la galerie, plutôt que de bosser à la remise à flots de ce Titanic.
Il y a manifestement un vrai souci chez Auchan. Alexandre M., bombardé Président en France, qui monopolise la parole et fait passer son directeur général pour sa secrétaire personnelle ou vaguement comme le type en charge de l’exécution, ça tient de l’humiliation. Son rôle “étendu”, relayé y compris sur ce site laisse supposer qu’il s’exprime au nom de toute l’entreprise, tout pays confondu. Il y a fort à parier que cela perturbe les équipes dans les autres pays. C’est le futur président du “Groupe” ? Il n’a aucune légitimé et ne cesse d’invoquer le génie de son grand-père sans projeter l’entreprise vers l’avenir. Il sort des chiffres auquel personne ne croit : 15% de PDM d’ici fin 2027 en France ? Comment ? En espérant que la concurrence baisse les bras peut-être ? Déjà, ça serait bien de maîtriser l’excellence opérationnelle, la rationalisation (contre-exemple dans cet article qui mériterait presque une visite de la DGCCRF). “L’autonomie” annoncée en début d’année, y compris jusqu’aux magasins ne va pas dans le sens de l’histoire ni vers une efficacité prix par la massification des achats.
La pub’ pour les 60 ans axée sur le “fun” des courses en hyper, incarné par un hippie qui déambule debout sur son caddie ? Y’a un loupé. (Pub conçue par Orès, l’agence dont Alex est actionnaire au passage, non ?)
Un manque d’ambition qui ne trompe personne. Les clients et les équipes méritent mieux que ça.
Pathétique!!!! du commerce commerce cela avec cat man et achat…. incroyable de duper le consommateur comme cela. on frise l’amateurisme….
l’agence de pub via Alexandre Mulliez, un modèle d’exemplarité , d’autres sont inculpés de prise de d intérêts pour moins que cela…….
Est-ce possible que le prix affiche soit celui pour le client sans carte de fidélité alors que la reduction s’active directement en caisse lors du passage de la carte de fidélité ?
Quand on parle de l’état d’Auchan, tous les regards se tournent vers les hypers (et c’est logique quand on connait l’histoire et la structure du groupe). Mais jetez un œil aussi dans les supers, c’est la catastrophe et cela même quand le groupe organise leur rénovation.
Le magasin de Montrouge (rue Molière) est un vrai cas d’école ; rénové avec un mois de fermeture, un an et quelques mois aprés c’est ni fait, ni à faire. Les matériaux choisis l’ont manifestement été au rabais, le magasin fait déjà hors d’age avec notamment un lino dégueulasse (on a l’impression que le sol est sâle tout le temps), et des stands tradi rajoutés mais dignes des années 80…
Et que dire des gondoles sovietiques… L’expérience d’achat (exceptés les prix qui sont juste délirants), c’est presque : “bienvenue dans un ancien Lidl…”
Tout cela est pathétique…
Encore une fois, Olivier est implacable est à juste raison, démontre une fois de plus que cela ne tourne pas rond.
La responsabilité est sur toute la chaine: des achats, au marketing jusqu’au magasin qui applique.
Alexandre Mulliez n’a effectivement aucune légitimité (à moins que la génétique soit un critère). Il est certainement plein de bons sentiments, la tache lui tient certainement à coeur et la motivation forte (ne serait ce que pour le portefeuille), mais rien à faire, cela ne passe pas.
Il fut une époque ou l’ascenseur professionnel propulsait les “hommes et femmes” de terrain aux postes de décision. Ceux-ci avaient l’avantage de marier l’expérience, la connaissance du terrain et une reconnaissance des équipes (les dirigeants actuel savent-ils seulement ce qu’est un client, ont-ils vécus l’expérience magasin (front et back) ?
Le problème tient également au fait que l’entourage, ne voulant pas déplaire ne joue pas (plus) le rôle qui devrait être le sien à savoir “lanceur d’alerte”. Leur rôle principal: fredonner le “tout vas très Madame la Marquise” cher à Ray Ventura.
Une idée en passant, dans la mesure ou Alexandre Mulliez aurait l’humilité de reconnaitre son inexpérience, pourquoi ne pas initier un “grand débat” dans lequel les collaborateurs actuels pourraient librement s’exprimer, et soyons fous, pourquoi ne pas y inclure des anciens partis sous d’autres cieux (qui désespèrent de voir cette chute qui semble inéluctable).
Il sera répondu que c’est ce que Alexandre Mulliez a initié. Sauf que son tour des régions est plus une mascarade qu’un réel travail de fond.
Pour reprendre un post précédent, l’exemple CARREFOUR est peut être à suivre ou du moins, il démontre qu’un chef c’est fait pour “cheffer”…
Bien évidemment, cela ne se fera pas, et peut être est-il trop tard.
Dommage
Le prix affiché est avant remise des 40% + 2€50 de remise. L’offre est intéressante mais pas forcément annoncé comme telle.
Pas forcément claire pour le client lambda
Je ne comprends pas que certaines enseignes comme ici Auchan (mais c’est aussi valable pour Carrefour) proposent des bornes prix aussi peu utiles. Ça fait des années que chez Leclerc la borne indique la promotion du produit scanné quand il y en a une, c’est quand même pas sorcier…