A peine une semaine après avoir annoncé entrer dans le capital de Cajoo (en actionnaire minoritaire), Carrefour s’intéresse donc activement au quick-commerce. De bonne source, avant même le deal avec Cajoo, Carrefour avait identifié et organisé un réseau de dark stores pour se lancer à son tour dans la bataille. Désormais, avec Cajoo dans la galaxie (et ses 8 mois d’avance en expérience, une… éternité dans le quick-commerce), Carrefour passe à l’attaque et promeut le service. Les clients Carrefour des zones où Cajoo opère ont donc reçu cette communication clairement co-signée. Pour le client lambda, Cajoo y apparait comme un service de Carrefour. Graphiquement en effet, Cajoo se fond dans la charte Carrefour et ses habituelles communication. Quand au fond, Carrefour appuie les trois messages : rapidité de livraison, amplitude horaire et choix de 2 000 réfs. Ce qui, l’air de rien, revient à cautionner le service. Et donc convaincre des clients éventuellement dubitatifs sur ces nouveaux acteurs du commerce qui lui étaient totalement inconnus il y a quelques mois encore. Alors que, probablement, Carrefour est dans leur vie depuis toujours. Ce qui pourrait, pourquoi pas, participer à changer l’échelle de ce marché.