Allez, hop, on démarre la semaine avec une p’tite exclu : l’inflation promise, attendue ou redoutée est déjà visible en rayons. Et notamment au sein des pâtes pour lesquelles la pénurie de blé dur a fait flamber les cours mondiaux. Depuis des semaines, les industriels réclamaient que les enseignes sortent de leur dogme de zéro inflation par principe. C’est fait. Et pas avec le dos de la cuillère, plus particulièrement… Leclerc. Oui, je sais, ça surprend ! Mais sur les spaghettis, produit emblématique dont j’ai suivi le prix depuis le début de l’année (et qui est représentatif d’autres produits que j’ai “testés”), c’est bien Leclerc qui est le plus inflationniste : + 27 %. De 0,72 € le paquet d’un kilo à 0,92 € en semaine 37 (sur les prix observés en drive via A3 Distrib, donc aussi en magasins). Pour les quatre enseignes qui ont décroché (Leclerc donc, mais aussi Intermarché, U et Auchan), le… décrochage a été quasi simultané, en semaine 36. En revanche, pour Carrefour, Casino et Cora, c’est calme plat. D’un autre côté, vu son niveau de prix stratosphérique, ça doit faire des années que Cora avait anticipé sur le prix 2021 du blé dur… Sauf si, par extraordinaire, il n’y avait pas de lien entre prix de vente conso et prix payé à l’industriel… Vous croyez, vraiment ?
Face à une explosion des dettes, j’avais fait le pari que le gouvernement augmenterait rapidement les taux de TVA en s’alignant aux taux les plus hauts des voisins européens. L’inflation, va s’occuper mécaniquement d’augmenter les recettes en valeur absolue de la TVA. Attendons la suite, même peu de temps avant les élections, il y en a au gouvernement qui peuvent encore oser !
Complètement en phase avec cette analyse ,. Cela explique pourquoi le livret A n’a pas été réévaluer au motif que l’inflation serait limitée dans le temps
Ce serait intéressant de voir l’évolution des spaghettis chez Lidl et Aldi en parallèle