Le déploiement d’Everli avance à grands pas (ainsi que révélé hier sur mes fils Twitter et Linkedin). L’Italien, qui ambitionne d’être l’équivalent européen de l’Américain Instacart, est désormais présent dans 10 agglomérations (en évitant bien Paris où l’organisation logistique vire au casse-tête). Pour faire simple : Everli est une market place locale qui joue sur la valeur que procure l’agrégation d’offres. En clair, dans une seule appli, les clients peuvent retrouver l’offre de toutes les enseignes d’une ville. Et qu’importe si lesdites enseignes n’en veulent pas, Everli “aspire” leur offre via les sites drives et la propose (majoré de quelques pourcents pour le service) aux clients. La commande sera ensuite préparée par un “personnal shopper”, auto-entrepreneur de son état, qui règlera à la caisse des magasins (via une carte bancaire Soldo chargée du montant nécessaire) et livrera le client.
Conséquence de cette organisation : Everli préempte la relation client puisque le consommateur commande et règle à celui qui apparaît donc comme le nouveau commerçant tandis que les magasins ne sont alors “que” des entrepôts. C’est le principe (si redoutée) de la désintermédiation. Et c’est donc en marche de ce côté ci de l’Atlantique désormais.
Et pour les curieux, je remets à disposition mon test “pas-à-pas” d’Everli à Lyon lors que son lancement au printemps dernier.
Et pour les très très curieux, mes différents tests et vidéos sur Instacart aux US (et depuis longtemps) sont ici >>
et là >>
https://www.olivierdauvers.fr/2018/03/01/video-grande-conso-decouvrez-instacart-la-start-up-americaine-qui-veut-uberiser-le-commerce/
https://www.olivierdauvers.fr/wp-content/uploads/2017/03/Instacart-Seattle.pdf