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Carrefour Flash revisite à sa façon l’expérience Amazon Go

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Avec son nouveau concept hi-tech de magasin de proximité Carrefour Flash 10/10 (rue Parmentier Paris 11°), Carrefour sort quelque peu du lot des différents Amazon Go-like qui ont vu le jour ces derniers mois (Continente Labs au Portugal, Auchan Go à Lille, Carrefour City+ à Dubaï…).

Si le cœur technologique de ce magasin repose sur les caméras de “computer vision“ et des tablettes/balances connectées, Carrefour a pris le parti de supprimer toute barrière physique à l’entrée. L’entrée est libre, nul besoin de télécharger une application qui servira à scanner un QR-code pour identifier le compte client. « Le client n’a pas besoin d’une appli et il n’est pas nécessaire d’avoir un smartphone, la technologie n’est pas la préoccupation du client, c’est la nôtre », souligne Elodie Perthuisot, directrice exécutive e-commerce Carrefour. Ce faisant, Carrefour souhaite que ce nouveau magasin de proximité s’adresse au plus grand nombre et pas seulement aux millenials et autres geeks. Ça n’est d’ailleurs pas un magasin autonome à proprement parler puisque 4 employés y travaillent (1 à 2 en permanence). Conséquence : “Flash” n’est pas ouvert non-stop  mais de 7h30 à 21h en semaine et de 9 h à 13 h le dimanche.

Le client entre donc, choisit ses articles et se rend face à une des deux tablettes situées au fond du magasin. Aussitôt, son panier s’affiche à l’écran et il ne lui reste plus qu’à payer grâce au sans contact. S’il le souhaite, un ticket dématérialisé est disponible en scannant le QR-code qui s’affiche à la fin de l’opération. Une expérience de shopping et de paiement très fluide et très rapide que Carrefour résume par 10/10 : 10 secondes pour faire les courses, 10 secondes pour payer.

Pour arriver à ce résultat et à un taux de fiabilité de 97 %, Carrefour et la start-up californienne AiFi ont travaillé une année durant au sein d’un magasin laboratoire de Massy. Concrètement, dès son entrée sur la surface de vente, le client, ou plutôt son avatar virtuel anonymisé, est distingué afin d’être suivi tout au long de son parcours d’achat. A chaque manipulation d’article (pris ou reposé en linéaires) les signaux des balances concernées sont couplés avec les données relevées par les caméras afin de constituer en temps réel le panier. Pas moins de 60 caméras au plafond et 2 000 capteurs de poids (sous les tablettes) ont été installés dans ce magasin de 50 m2. Le magasin peut accueillir jusqu’à 20 clients en même temps sans que la promiscuité et les croisements de bras ne troublent les caméras. Seule contrainte, et pas des moindres, celui qui prends un article doit impérativement être celui qui paye ! 

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6 commentaires

  1. Un magasin au top de la technologie de reconnaissance et encore des étiquettes papiers……
    c’est très anachronique !!
    97% de fiabilité du panier (c’est encore peu je trouve VS les attentes d’un clients)
    et quid du % de fiabilité du prix du fait des étiquettes???

  2. 1€ la canette de Coca ?
    ok on se fait foudroyer par cet éclair donc.
    ( et le chef qui a dit non mais on va laisser les étiquettes papier il est sérieux ? )

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