Chez Carrefour, le drive piéton renaît de ses cendres après la fermeture d’un grand nombre d’unités durant la crise sanitaire. Résumé de la situation…
> 2018 aura vu éclore le concept de “drive piéton“. Initié par Cora à Metz puis Leclerc à Lille, il a rapidement fait des émules. Le potentiel de ces drives urbains n’a échappé à personne, tant (pour le client) ils améliorent considérablement la proposition de valeur vs. la proximité classique, sur l’offre et le prix.
> Dans cette phase 1, Carrefour a enchaîné les ouvertures atteignant rapidement une centaine d’unités à Paris et sa proche couronne, mais également à Lyon et Grenoble. Pour l’essentiel au travers de ses enseignes City et Market, mais également Bio et Express, à quoi s’ajoutaient quelques unités “stand alone“.
> La pandémie a ensuite mis un coup d’arrêt à ce déploiement, entraînant des fermetures à la chaîne. Dans ce contexte particulier, Carrefour a préféré limiter l’éventail des services proposés par ses enseignes de proximité, privilégiant la LAD et la collaboration avec Uber Eats. Sans compter un modèle économique peu avantageux pour les franchisés, la commission sur les commandes drive livrées depuis une plateforme ne faisant pas le poids avec la perte de chiffre d’affaires induite pour les clients “switchant” des courses en magasin au drive piéton.
> Avec le retour à la normale (ou presque), Carrefour est désormais décidé à revenir dans le match, accélérant le déploiement de corners “drive piéton“ dans ses magasins de proximité. Ils sont désormais 161, le plus haut niveau historique.
> A l’occasion des Ateliers du Drive, co-organisés par Editions Dauvers et Linéaires fin septambre, Élodie Perthuisot, directrice exécutive e-commerce du groupe Carrefour, avait annoncé viser une centaine de City équipés début 2022. C’est désormais le cas. A l’unité près !
Et pour le détail des implantations dans les centres-villes des métropoles, un p’tit CARTO GRANDE CONSO (publié sur mes fils Twitter @Dauvers70 et Linkedin).