“The Keepers”. Le nom de cette “boite” ne vous dit sans doute rien mais ses produits peut-être… The Keepers s’est spécialisé sur des bornes “utiles”. A son actif : Keeper Flash (une station de recharge pour smartphone), Rainbow Station (distribution de gel hydroalcoolique), Keeper Jer (consigne à casques moto) ou encore Le Dressing (vestiaire automatisé). En tout, plus de 500 bornes déjà installées. Mais la borne sur laquelle j’ai littéralement flashé (et qui justifie de ce coup de cœur dominical) n’est encore qu’un projet. Mais un sacré projet qui pourrait initier le “vrac ultime”. Un vrac sans empreinte carbone ou presque puisque le produit serait fabriqué… en rayon.
Le vrac liquide offre cette perspective. Quel intérêt en effet de transporter du gel douche, de la lessive ou autre produits d’hygiène (composés à plus de 80 % d’eau) jusqu’à un meuble installé en magasin. Autant… produire le gel douche sur place avec, d’un côté, un concentré (et ses matières actives) et, de l’autre, une arrivée d’eau. Le tout fabriqué à la demande lorsque le client se sert de la quantité désirée. Dans ce cas, outre la réduction des émissions liées aux emballages plastiques jetables (raison d’ être du vrac), ce projet réduit aussi toutes les émissions liées à la logistique amont (transport + conditionnement). Voilà pourquoi j’ai flashé sur ce projet de borne The Keepers. Et je me dis même qu’une MDD pourrait y voir une sacré opportunité de nourrir sa différenciation vs ses concurrents.
Pour contacter François Jaubert, le boss de The Keepers, c’est ici. Et comme toujours, je précise être totalement inintéressé (financièrement) au succès éventuel du projet. Coup de projecteur désintéressé donc.
C’est super comme approche et ça a beaucoup de sens.
Et dire que McDo le fait depuis des années avec ses boissons. Ce qui a d’ailleurs été plus que contesté par le passé. Comme quoi ;).
Chouette idée et une façon de penser le vrac de plus tard en le modernisant.
Mais comme à chaque fois qu’il y a invention technologique dans le domaine, se pose la question du coût.
Que ce soit des balances intégrées, des bacs “peseurs”, ou des distributeurs automatiques, le prix est souvent élevé et nécessite d’être multiplié par x références.
Cette machine est-elle mono produits, c’est à dire une lessive, ou un gel douche, ou peut on relier 3 lessives sur la même ? Sinon ça oblige le magasin à, soit dépenser énormément, soit à réduire son offre, soit vendre plus cher.
Il y aura probablement un avenir pour le vrac “technologique” mais quand et où ?
Là où on le voit, certain reviennent en arrière pour des raisons économiques de rentabilité de la surface occupée ou de coût de location ou achat de la technologie.
Coup de coeur également ! Je trouve ça top 🙂 la limite est peut-être le coût de cette tech et toute la dimension légale (le distributeur devient conditionneur?producteur?)
ben du coup pourquoi ne pas vendre directement le concentré … et rajouter l’eau à la maison ? 😉