Cora, qui s’est longtemps voulu discret, se fait… bavard. “Il faut qu’on parle”, tel est le titre du manifeste qui sera publié demain matin dans la PQR. En l’occurence, Cora veut parler de Cora. De ce que l’enseigne fait et, surtout, veut faire reconnaître (le bœuf label rouge à la boucherie, les producteurs locaux, le choix en drive, l’occasion, etc.). Dit autrement, l’enseigne veut se donner un contenu d’image, ce qu’elle n’a jamais vraiment travaillé depuis 50 ans. D’ailleurs, qui peut citer sa précédente signature “Comptez sur nous” ? La nouvelle signature est, en apparence, assez contre intuitive : l’hyper proximité. Après tout, quoi de plus éloigné (géographiquement) qu’un hyper ? Mais Cora entend relever le défi. Sur le volet proximité géographique, il y a le développement de la livraison et des points de relais alimentés par les drives sous forme de grappe autour des magasins. Mais l’essentiel sera (comme pour toutes les enseignes / les marques), la proximité relationnelle. En ce sens, un hyper peut-être en “proximité”. Mais la barre est quand même plus haute que pour un artisan de quartier !
Concrètement, Cora déclenche demain une fusée à plusieurs étages. D’abord, le Manifeste et la nouvelle signature. Et, dès la semaine prochaine, un premier film sur l’abonnement livraison (façon Prime ou Cdiscount à volonté pour faire simple). Originalité supplémentaire : le film, disponible sur les réseaux, sera aussi diffusé en TV sur les grandes chaînes (malgré la régionalisation marquée de Cora) via le dispositif de “télé adressée”, la diffusion via les box permettant en effet ce ciblage (Match, l’enseigne de supermarchés du groupe l’avait déjà expérimenté en fin d’année dernière).
Et pour ceux qui ne peuvent pas attendre, voici donc le film 😉
Se refaire une image?
Après avoir viré des rayons nombre de fournisseurs lors du projet renaissance?
Bonne descente aux enfers!