Nouvelle inspiration de “bonnes idées / bonnes pratiques” dans le prolongement de mes ouvrages sur l’image prix et le PENSER-CLIENT (disponibles ici). Aujourd’hui : nourrir son image prix en utilisant les bons leviers.
Direction la périphérie nantaise avec cette offre (c’était la semaine dernière) du Leclerc Basse-Goulaine : prix coûtant sur les pommes de terre nouvelles de Noirmoutier et sur la queue de lotte. Pourquoi c’est une bonne idée ? Parce que l’hyper utilise deux des leviers les plus efficaces pour l’image prix (et donc la préférence). En premier lieu le prix coûtant. Il n’y a certes pas de prix affiché mais la mécanique est connue des consommateurs (il suffit pour s’en convaincre de remarquer le succès des OP prix coûtant sur les carburants). Ensuite le choix des produits : ce que j’appelle des “cœurs de repas”. Du poisson et des pommes de terre. Ce qui résonne bien davantage au moment de répondre à la question “qu’est-ce qu’on mange ?” qu’une énième promo sur le lapin de Pâques Lindt ou le pot de Nutella.
Et pour cultiver votre PENSER-CLIENT ou votre sens de l’IMAGE PRIX (bref, pour muscler votre jeu côté commerce), je renvoie à mes derniers ouvrages sur le sujet. Garantis 100 % métier, 100 % pratique, 100 % “carrelage” ! Disponible ici >>
Je me suis toujours posé la question comment peut on être à prix coutant avec la loi EGALIM?
Le prix coûtant n’est pas vraiment un prix coûtant car la loi Egalim oblige les distributeurs avec une marge minimale de 1,10%.
C’est toujours écrit dans les toutes petites lignes en bas de l’affiche.
Même à prix coutant, je doute fort que les pomme de terre de Noirmoutier et la queue de lotte soient
le “cœur de repas” de beaucoup de consommateurs.
La même promotion sur des PDT lambda et un poisson moins noble mais aussi bon aurait été préférable
pour le pouvoir d’achat des consommateurs.
Hey Jfb78 : n’oubliez pas qu’il s’agit d’une promo pour Pâques. Donc occasion de conso spécifique. Un peu à l’image de Noël.