Sur les deux prospectus Leclerc de la semaine, deux “BOGOF” (littéralement “buy one, get one free”). L’occasion de répondre à la question : que représente cette mécanique promo dans les tracts ? Un coup d’œil dans l’étude PROMOFLASH (A3 Distrib / Editions DAUVERS) et, hop, v’là la réponse ! Premier élément : le périmètre des BOGOF est désormais limité au DPH, la loi Egalim limitant le bénéfice promotionnel à 34 % sur l’alimentaire. En clair : le BOGOF est finalement peu visible sur les tracts (très exactement 0,8 % des produits), sauf évidemment lorsqu’un produit du rayon DPH est en couv comme cette semaine chez Leclerc (tout sauf un hasard au moment de soigner son image-prix). Second élément : en resserrant l’analyse au DPH, là, le BOGOF gagne en visibilité : 5,5 % des produits en hygiène-beauté, 7,8 % en droguerie.
Pour les curieux, l’étude PROMOFLASH (A3 Distrib / Editions DAUVERS) est la synthèse trimestrielle des stratégies promotionnelles des enseignes sur la base de l’analyse de l’ensemble de leurs prospectus. Infos ici >>
Marrant ça, en Belgique, les produits sont devenus tellement chers (comparé à la France ou l’Allemagne, typiquement sur tous les produits Nivea/Beiersdorf) que les dépliants proposent au moins 2 à 3x par mois des ‘groupes’ de produits en 1+1 voir 2+2 … Et désormais, même 3+3, ce qui est vraiment excessif au niveau des volumes, soit disant pour économiser. 1 Soupline de 50-60doses ici est vendu 5.99 à 6.39 par exemple. Et je ne parle même pas de l’eau via les diverses taxes mais quand on voit son déo vendu à 1.2x sur Amazon (Et typiquement à 1.29 chez Leclerc/Auchan etc) et qu’il est proposé à 2.99 voir 2.49 ‘en promo’, on nous prend vraiment pr des vaches à lait.