Conjoncture oblige, le discount a encore de beaux jours devant lui outre-Manche comme sur l’ensemble du continent européen. Aldi et Lidl sont parmi les premières enseignes concernées. Au UK, s’éloignant de plus en plus de leur concept initial paupérisant, elles ne cessent de conquérir de nouveaux consommateurs toutes classes sociales confondues et de tailler des croupières aux “big 4” (Tesco, Sainsbury’s, Asda, Morrisons).
Selon Kantar, pour la période de 12 semaines au 17 avril, Aldi et Lidl sont les seuls en croissance, respectivement de + 4,2 et + 4,0 %. Ils enregistrent également les plus belles performances sur deux ans (+ 11,1 et + 10,3 %), confortant ainsi leur position (8,8 % et 6,6 % de parts de marché). Pour agrandir toujours plus leur part du pudding anglais, les discounters peuvent compter sur leur politique d’expansion encore soutenue à l’heure où chacun s’approche de la barre des 1 000 magasins.
Sur ce plan, Lidl se distingue avec une technique originale de “crowd sourcing“. En effet, l’enseigne fait appel au public britannique pour l’aider à identifier des sites pour de nouveaux magasins. Une plaquette est spécialement éditée à cette occasion, présentant en détail les zones du pays convoitées (à télécharger ici pour les curieux). À la clé; une commission s’élevant à 1,5 % du prix d’achat total en pleine propriété ou à 10 % de la première année de loyer pour les baux, ce qui équivaut à 22 500 £ pour l’achat d’un site d’une valeur de 1,5 million de £. Ou quand les clients se muent en agents immobiliers…
Ah ça y est maintenant j’ai envie de manger du pudding !
🙂
Mais c’est dingue, complètement aberrent même, chacun va voir midi à son binks à ce rythme là, les mails de propositions vont pleuvoirs, les réponses sous 7 jours vont trainer, les commissions s’oublier, le commerce se perdre !