Nouvelle livraison de l’indice DISTRI PRIX (A3 Distrib / Ed. Dauvers) sur la base des prix observés en drives en juin. Et, comme attendu, les positions se resserrent (un peu). Attendu, car en période d’inflation les écarts sont plus importants selon la vitesse d’application des nouveaux tarifs des fournisseurs. Le mois dernier, j’avais ainsi pointé la célérité de certains (notamment Carrefour) à appliquer illico les nouveaux tarifs pour éviter tout “pincement de marge”. A l’inverse, d’autres faisaient traîner, à commencer par Leclerc qui était ainsi descendu à l’indice 92,0 soit le plus bas niveau historique de l’enseigne. Non pas car Leclerc avait baissé ses prix mais parce que l’enseigne ne les avaient pas bougé (ou peu) sur un marché haussier.
Contre-coup donc ce mois-ci. L’écart entre Leclerc et Carrefour, qui atteignait 10 pts, se réduit d’environ 1 point (ce qui demeure néanmoins dangereux commercialement). Probablement se réduira-t-il encore dans les semaines à venir, Leclerc ayant des nouveaux tarifs à appliquer. C’est “l’intérêt” de l’époque : des positionnements qui évoluent beaucoup plus rapidement qu’avant. Et c’est aussi la vertu de l’indice DISTRI PRIX (le seul indice à spectre large ET public) : suivre ces positionnements changeants. La prochaine livraison, début août, sera d’ailleurs bigrement intéressante. Sur ce que j’ai déjà vu des premiers jours de juillet, il serait hautement improbable que l’indice d’Intermarché ne dérape pas. Car Les Mousquetaires n’y sont pas allés avec à la légère dans le cadencier de juillet (euphémisme). A la louche, c’est pas loin de 100 millions qu’ils seraient allés chercher par le tarif. Une paille !
Pour obtenir les résultats et la méthodologie, il ne vous en coûtera toujours qu’un mail, ici (pour les abonnés à DISTRI PRIX, vous l’avez normalement reçu ce matin).