Déjà reporté de deux mois pour débuter au 1er septembre, le test Oui Pub ne sera finalement opérationnel à la rentrée que dans 11 des 15 zones qui se sont portées candidates. Une info Éditions Dauvers.
Tandis que toutes les enseignes se mettent en mouvement sur la digitalisation des prospectus, voire sur l’arrêt spontané de distribution dans les boîtes (revoir ici, là ou encore là), le test national Oui Pub (seules les boîtes aux lettres porteuses de la mention Oui Pub seront servies) peine à se mettre en place. Depuis quelques semaines, il était un secret de polichinelle que la communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral et que Troyes Champagne Métropole ne seraient pas prêtes pour le 1er septembre. A Troyes, la raison invoquée est la « finalisation et l’approbation du PLPDMA (plan local de prévention des déchets ménagers et assimilés) ». Mouais… Un nouveau délai leur a été accordé au 1er février 2023. Délai dont va aussi profiter la Corse. Le Syvadec, syndicat qui gère les déchets sur l’île, a finalement fait valoir qu’il serait plus pertinent que l’ensemble de la Corse soit concernée et plus seulement les trois zones imaginées initialement, avec des profils complémentaires : le bassin urbain d’Ajaccio, le cœur rural de l’île et la côte sud très touristique.
Dernière nouvelle en date, le SMICTOM qui portait le projet pour le Pays de Fougères lâche l’affaire : les réactions « assez vives » du tissu économique local et la peur de fuite de l’activité au profit des villes voisines (Rennes et Vitré) ont été les plus fortes…
La mise en place du test s’avère donc plus chaotique que prévu. Et, de toute évidence, la phase d’information préalable (officiellement ouverte depuis le 30 avril) n’aura pas été de trop. Sur bon nombre de zones tests, les syndicats, communes ou communautés de communes porteuses du projet communiquent de façon très soft (pour le dire gentiment) sur la mise en place du Oui Pub, malgré la proximité de l’échéance. Ce qui traduit davantage la volonté de voir les prospectus disparaître des boîtes aux lettres que celle d’assurer une transition en douceur pour les acteurs économiques concernés. C’est donc à ceux-ci de se prendre en main, et vite, notamment via la distribution d’autocollants Oui Pub. Mais encore faut-il qu’ils en aient la volonté : certaines enseignes – sans doute majoritaires, rendez-vous dans deux mois – ont d’ores et déjà pris acte que le Oui Pub sifflerait la fin de la distribution des tracts : le modèle économique est trop tendu quand seules 5 ou 10 % des boîtes restent ouvertes. Elles n’ont, alors, plus aucun intérêt à voir les Oui Pub fleurir ! Ce qui n’est pas l’histoire qui était attendue à l’origine…
J’imagine qu’il s’agit de la zone Valence-Romans (sur Isère). Parce que sinon, Valence-Royan ça fait une sacrée zone 😉
Non, (Le) Royans (avec un “s”) est bien concerné par le Oui pub :
Il s’agit ici de la communauté de communes du Royans Vercors dans le département de la Drôme.
Au temps pour moi !