Oui Pub se prépare… doucement. Exemple dans les magasins d’Antibes

Demain, grande date pour le retail et la promo : démarrage de l’expérimentation Oui Pub (l’adressage des tracts uniquement dans les boîtes-aux-lettres qui auront bien en vue le “consentement à recevoir” du client) dans une dizaine de sites (et non une quinzaine, j’y reviens demain).

J’étais donc curieux de voir comment, en local, les magasins se préparaient à l’échéance et comment ils préparaient… leurs clients. En fin de semaine dernière, j’ai donc parcouru les magasins de la zone d’Antibes (puisque j’avais le choix hein, autant aller sur la Riviera !). Le résultat : sauf exception, le 1er septembre est… un non sujet. Et les prospectus un sujet déjà oublié. En gros, dans quasiment tous les magasins, la même réponse : “On ne les distribue plus mais vous pouvez y avoir accès via le site ou le QR code qui est là (en me montrant des affiches)“. Donc, pour ces magasins, même les clients accrocs aux prospectus devront faire sans !

En fait, seuls trois des points de vente que j’ai visités sont (un peu plus) clairs. La plus grosse “bête” de la zone, Carrefour Antibes prévient ses clients. “A partir du 1er septembre, votre magasin arrête totalement la distribution des catalogues dans certaines communes…” Lesquelles ? Même à l’accueil du magasin, personne n’en a idée. Autant vous dire que le client n’est pas aidé…

Autre magasin proactif : Centrakor Valbonne. Le point de vente a mis en avant les supports de pub prévus et promet donc l’autocollant Oui pub aux clients qui le demanderaient. Pas de chance ce jour-là, personne ne savait où était caché le stock d’autocollants !

Troisième magasin : Auchan Grasse. Là, l’hyper fait à la fois la pédagogie de la démarche et propose les solutions : le digital ou le Oui pub. Et, devinez quoi, j’ai pu repartir avec mon autocollant ! Ce qui signifie donc qu’à la différence de Carrefour, Auchan a bien prévu de continuer à distribuer ses tracts. Même dans un nombre minime de boites-aux-lettres.