Samedi, avec Mamie Dauvers, direction Carrefour Rennes Cesson pour ses courses hebdomadaires. En route, sur une radio commerciale, une publicité pour Super U. Le melon y est à prix coûtant : 1,49 €, pour un 800/950 g. Tant pis pour Mamie Dauvers ! Et… pour Carrefour qui va entamer son crédit d’image-prix (pas un petit sujet en ce moment). En bonne place dans le rayon FLEG (voir ci-dessus), une TG melon. 2,79 €. Après tout, ça peut arriver de pas être le meilleur. Mais ce qui ne peut pas arriver (si Carrefour avait mis en place une veille des prix concurrents, surtout que le melon à prix coûtant est annoncé partout sur le site web de l’enseigne !), c’est de faire croire à Mamie Dauvers que 2,79 € est un “bon plan” lorsqu’elle a entendu qu’il était pas loin de moitié moins cher chez U. Le conseil donc : être vraiment en veille sur les prix concurrents lorsqu’ils sont poussés en pub. Pas tant pour baisser les siens que pour éviter toute emphase sémantique. En clair : enlever la mention “bon plan”.
Plus loin, au rayon marée. Sur un pied américain, le “bon plan” : 54,90 € pour de la morue. Et, en minuscule, “la caisse de 5 kg”. En la circonstance, il ne faut pas dissocier visuellement le prix ET la quantité, faute de quoi le premier message est la cherté de l’offre (parce que c’est pas rien 54,90 € ! A minima, j’aurais fait ça…
Et pour les curieux de l’image-prix je renvoie of course à mon ouvrage sur le sujet. Toujours disponible (ici) et plus que jamais d’actualité 😉 Avec à la fois des bonnes pratiques, des moins bonnes et des exercices.
Dommage, leur rayon marée n’est pas transcendant mais pas non plus dégeulasse quoi.
Au rayon marée il manque une visuel A4 plutôt bien fais avec en gros marqué 10€98/kg, qui aurait dû être affiche dès ce matin et qui nous a été transmis hier sur la région Est.
Oups.
Ils auraient pu ? Du surtout descendre sous les 10 balles.