Comment les adhérents Leclerc s’emparent de la com’ zéro prospectus

Nouvelles illustrations aujourd’hui de la façon dont les adhérents Leclerc s’approprient le sujet zéro prospectus, à travers deux initiatives locales.  

Fabien Bornancin, d’abord, joue les poissons pilotes pour la Scalandes. Il a arrêté la distribution des tracts dans son hyper d’Aire-sur-l’Adour (40) début septembre. Les équipes du magasin ont pris l’initiative de réaliser une web série maison (9 épisodes, diffusion par les réseaux sociaux) pour montrer les bénéfices de l’appli Mon E. Leclerc.

Encore plus original, les clients sont interpellés dès la façade via deux QR code géants. Un excellent moyen de sensibiliser les consommateurs au changement. Générés par le national, ces QR codes intelligents renvoient soit vers la page prospectus du site internet, pour ceux qui n’ont pas l’appli, soit directement sur le prospectus digital du moment, pour ceux qui ont l’appli Mon E.Leclerc.  

Sur sa lancée, Fabien Bornancin basculera son hyper de St-Pierre-du-Mont (Mont-de-Marsan) en mode zéro prospectus dès le 1^er janvier. 

Autre région, autre com’, autre adhérent pionnier, Laurent Le Hen vient de lancer une campagne dans les médias locaux pour annoncer la fin de la distribution des tracts à compter du 1^er novembre pour son magasin de St-Parres-aux-tertres (10). En jouant, cette fois, sur la corde de l’humour. L’adhérent aubois devance l’appel de trois mois, puisque son agglo de Troyes rejoint le mouvement Oui Pub le 1^er février 2023 (la 2^e vague complémentaire des zones retardataires, avec Dunkerque et la Corse, revoir ici). Troyes suivra de peu le premier Leclerc zéro papier de la Scapest, Nancy, ville qui fait elle aussi partie du dispositif Oui Pub, depuis le 1^er septembre. 

Au passage, ces deux hypers de la Scapest confirment une tendance claire des Leclerc en zone Oui Pub : l’arrêt pur et simple de la distribution des tracts (revoir notre suivi des zones Oui Pub ici ou encore ici). « Je n’avais pas du tout envie de continuer à faire la chasse aux boîtes aux lettres Oui Pub, justifie Laurent Le Hen. Je ne suis pas encore totalement serein parce que la bascule est énorme, mais je suis ravi d’arrêter les catalogues. C’est ma détox, comme d’autres arrêtent la cigarette. Et puis le 1er novembre, c’est la fête des défunts, donc RIP aux catalogues en boîte aux lettres ! ». Amen.