Depuis septembre et la dernière édition de l’OBSERVATOIRE DU RAYON VRAC (en libre téléchargement ici) en préambule du Salon Natexpo, les occasions de vous parler vrac n’ont pas été nombreuses (mea culpa !). Pourtant, marques, enseignes et fabricants de solutions dédiées multiplient les initiatives, tests et autres pilotes, œuvrant plus ou moins discrètement pour l’avenir d’un marché en devenir. Pour toujours mieux comprendre le comportement et les attentes des consommateurs français en matière de vrac, voici à présent une nouvelle contribution : une étude mené par Opinion Way pour le compte de Digi France, spécialiste du pesage, très impliqué sur ce marché.
Si seulement 1 Français sur 5 achète des produits en vrac de façon hebdomadaire, plus d’un tiers (37 %) n’en achètent pas. Un distinguo générationnel existe puisque 82 % des 18-24 ans affirment acheter en vrac, alors que les 65 ans et plus ne sont plus que 52 %
Les principales raisons d’achat sont à part égale la maîtrise des quantités achetées, les économies générées et la réduction de l’impact environnemental. A contrario, pour ce qui est des raisons de non-achat, l’accessibilité de l’offre “zéro emballage“ ne semble pas un problème puisque 80 % des personnes sondées reconnaissent en trouver dans les magasins qu’ils fréquentent. La moitié des Français évoquent toutefois des problèmes d’hygiène (salubrité des produits non garantie, distributeurs sales) ou de praticité. Le manque d’informations vient ensuite (43 %).
39 % des sondés admettent qu’il est « compliqué de transporter tous les contenants nécessaires ». Aussi, rien d’étonnant qu’un peu plus loin dans le sondage, la proposition « Les enseignes devraient proposer un système de consigne pour les contenants nécessaires à l’achat de produits en vrac » recueille 79 % des suffrages. De même, parmi les éléments qui pourraient inciter à acheter davantage en vrac, le deuxième item cité est « une solution pratique pour les contenants des produits achetés ». Indéniablement une piste de travail pour les enseignes. D’autres sont à découvrir dans l’infographie ci-dessous où l’on peut par ailleurs remarquer que les grandes marques ne sont pas si attendues que ça dans l’univers du vrac. D’ici à ce que ça les freine…
Etude intégrale Opinion Way pour Digi France à télécharger ici >>
Étonnant personne ne se pose de question sur l’hygiène ?
L’hygiène ?
Vous achetez certainement des fruits et légumes ? vous les passez sous l’eau pour les nettoyer avant de les consommer… le riz, les pâtes, les lentilles, etc ne se mangent pas crus mais cuit dans l’eau bouillante il me semble… donc le risque que ces produits soient souillés lors de votre consommation sont nuls. Le vrac existe depuis très très longtemps, mais malheureusement dans notre société il faut toujours avoir peur de tout…
Pour les fruits et légumes, effectivement je fais un lavage systématique.
Par contre, je pense que vous avez tous reçu comme moi ce document concernant l’évolution à la baisse des ventes dans les rayons trad :
https://www.olivierdauvers.fr/wp-content/uploads/2022/12/trad-pp.jpg
Je m’interroge sur les raisons de la mise à l’écart du trad versus l’intérêt du vrac.
L’après Covid… les gens ne prennent plus le temps de consommer sain… ils achètent des produits emballés par peur d’une éventuelle contamination ( à force d’écouter tout et n’importe quoi plus personne réfléchit ), commandent sur internet via le click and collect ou autre (avec l’impression de gagner du temps)… résultat les petites boutiques ferment au profit ( toujours ) des ” gros” , la malbouffes gagne du terrain et les industriels se frottent les mains !… jusqu’au prochain scandale sanitaire ( viande haché de cheval des pays de l’est, pizza poison, etc )… et pendant ce temps là, la planète se meurt…
Je n’achète pas en vrac, alors que je suis plutôt écolo et que je pense que c’est un bon moyen de ne pas gaspiller. Mais mes expériences ont été nulles …
– impossibilité de régler le débit, je me retrouve avec beaucoup trop de produits … que je laisse sur place. Voir même des produits qui tombent par terre en ratant le sac (moins de gaspillage ? au contraire)
– opacité totale du prix : on n’est pas tous comme vous Olivier, à faire des aller-retours en fond de rayon pour tout comparer 😉
– mauvaise hygiène des contenants : bacs sales, aucune information du temps passé dans les bacs et donc peu de confiance dans la qualité des produits
C’est aux magasins de donner les garanties nécessaires pour que le client ait envie d’acheter, alors qu’il y a des contraintes. Dans mon cas ce n’est pas encore le cas.
Il faut aller dans les boutiques spécialisées pour le vrac, pas les enseignes bio ou non qui proposent ce mode de consommation par pur business et pour l’image… Les magasins vrac sont les spécialistes de ce mode de consommation et l’hygiène y est irréprochable, car c’est leur gagne pain contrairement aux magasins qui proposent des produits emballés en plus grosse partie.