SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que) de la semaine

Retour de « SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique ! 

SAMEDI

La veille de Noël, c’est jour de bonté. Pas question de dénoncer ce Carrefour. Pour cette fois-ci ça passe. Mais que je vous y reprenne pas quand même… Coulommiers, non mais. 

Chez Leclerc. « Dites oui à la seconde vie ». Dites Super Glue, vous chercheriez pas surtout à… coller à une nouvelle tendance. Bon, celle-là, c’était pour la reprise, tranquille, pour pas se claquer. Vous lavez bien sûr ?

S’il y a des étudiants en marketing qui passent ici, vous le voyez le hiatus ? Non ? Alors je vous aide… Un produit ciblé sur le très jeune enfant (« mon premier… ») mais qui s’adresse en fait à toute la famille (« format familial »).

DIMANCHE  

C’est Noël, c’est Noël, c’est Noël. Si on ne sort pas le Panettone aujourd’hui, hein… Par contre, Carrefour, vous vous ficheriez pas un peu de moi ? J’veux bien que l’illustration ne soit jamais qu’une « suggestion de présentation », je pense bien ne jamais avoir vu autant d’écart… D’un côté, trois belles lignes de chocolat (qui, dans mon inconscient, ont dû déclencher l’achat, j’me connais). De l’autre…, non, rien (j’ai peur de mon venin en ce jour de reprise).

Quelques courses chez Carrefour (drive). L’occasion de tester les « alternatives », ces produits que Carrefour propose en substitution. Moins cher que du Babybel ?, allons-voir… Réponse : du carré crémeux MDD. Moins cher au kilo certes, mais plus cher à l’achat (1,99 € vs 1,77 €) et, surtout, sans rapport aucun. Attention : on n’a qu’une chance de faire une bonne première impression. Et, là, elle est… comment dire ? Non, rien (j’ai peur de mon venin en ce jour de reprise / bis).

MARDI

Paris. Quand l’inflation galope, mieux vaut encore ne pas afficher ses prix. Ça évite les changements trop rapprochés !   

Paris (bis). L’inflation, quelle inflation ? Chez Monoprix, on baisse les prix. « Ils peuvent », penseront les mauvaises langues (pas moi bien sûr). 

Rayon foie gras. Comme partout, Monoprix fait dans l’humour. « Il était une foie un bloc ». A 75 € le kilo pour du bloc, pas même avec morceaux, moi je… bloque (direct). Et c’est pas de l’humour !

Dans les rues de Paris. « Free’prix », c’est parce que c’est gratis ? 

Non loin. « Deux fois moins cher ». Que ? Free’prix ? Pas possible…  

L’année n’est pas terminée, la suivante commence déjà à fond. Jusqu’au 8 janvier, c’est 90 % de remise sur Ariel. « Tâchez d’en profiter », doit y avoir un jeu de mot, non ? Je… sèche. C’lui-là, c’est bon, vous… lavez ? 

MERCREDI   

Revue de presse. Emmanuel Besnier, patron de Lactalis, est dans Les Échos. A la question « La France est votre premier marché, est-il plus difficile d’y conduire vos affaires ? », réponse : « C’est un des pays où on a le plus gros déficit ». Ça, c’est de l’info ! Pour Lactalis, donnez.  

Carrefour à Libourne. Je le confesse, ça m’avait totalement échappé : Carrefour avait donc une gamme MDD festive de jouets pour chiens et chats. Vivement l’année prochaine. 

Sans rapport. Chat alors. J’vous laisse le temps de saisir 😉  C’est bon, on peut avancer ? 

Rayon vins toujours. « Distribué par AAA », l’Association des Alcooliques Anonymes ? Ou l’histoire d’un gars qui voulait être le premier… dans l’annuaire ? 

Rayon glaces. “LA BÛCHE DE 540 G”. On doit appeler ça un argument de poids ! Plus lourd que la qualité des ingrédients, l’origine du chocolat, les inclusions, etc. 

C’est la saison des ventes privées. « Réservées aux clientes cartées ». Jargon & cie.  

Intersport. C’est pas gagné-gagné pour vendre les (quelques rares) modèles non promotionnés. Et les soldes n’ont pas commencé… 

Intersport toujours. D’ailleurs, les promos sont tellement banales que même 50 % sur des chaussures de ski ne bénéficie d’aucune emphase spécifique. Alors que si tel est vraiment le cas (un prix remisé de moitié) toute la ville devrait le savoir, non ? Trop de promos tue la promo. Même en interne (on ne motive plus les équipes avec du – 50 %, c’est dire). 

Sinon, juste pour savoir, vous floquez aussi aux couleurs de l’Argentine ? Oh là là, ce que vous êtes susceptibles ! 

Auchan Bordeaux Lac. Pour des amateurs (aussi éclairés que moi), le caviste a donc sélectionné (à découvrir) un quart de sauvignon MDD (Pierre Chanau, à gauche) à 1,19 €. On ne se refuse rien je vois… 

Ça rigole pas non plus sur le merchandising. D’un côté les fruits « secs », de l’autre les fruits « moelleux ». La précision érigée en religion. 

Patatras. Là, suis total perdu. Fruits secs moelleux. 

Le boxer Mickey… Gainsbourg aurait osé, moi non (voyez, je me suis calmé !). Si vous lavez pas, rdv ici. 

JEUDI

Chez Cultura. Ça fait beaucoup à lire avant de commencer à lire, non ? 

Cultura encore. « Journal cru et trop intime d’une fille qui voulait se taper la terre entière ». Parfait comme titre pour inciter à la prise en mains. Non, rien. 

Rayon des box cadeaux. Intéressant décodage de la politique de prix des cadeaux amoureux. Pour un « moment », comptez 49 €. Pour de l’« émotion », c’est plus cher, 74 €. Pour des « rêves », faut encore en rajouter, 99 €. C’est bien connu, les rêves n’ont pas de prix. C’est d’ailleurs pour ça que je travaille dur : pour avoir les moyens de mon rêve 😉

Casino Hyper Frais Villenave d’Ornon près de Bordeaux. Comme partout, le mois du blanc et les promos lessive. Juste pour savoir : le 2^nd à 0 € ou – 100 % sur le 2^nd, c’est pareil ? Oui ? Alors pourquoi le dire différemment ? Par peur des répétitions ? 

L’inflation, quelle inflation (bis) ? Chez Casino souffle donc un vent de déflation. Et pas qu’un peu… – 23% sur 150 bières. C’est bien que les prix d’avant étaient un peu élevés, non ? Quand on le disait, paraît qu’ils le prenaient mal chez Casino. Et là, ça passe mieux… ?

Pour se rendre abordable sans doute, Casino présente ses prix à la tranche. 1,30 € la tranche de saumon fumé, 40 centimes la tranche de jambon. Vous me mettrez aussi quelques feuilles de papier-toilette. Ça fera dans les combien ?

Un autre Casino. Déflation toujours. Ou plutôt tempête sur les prix. La Despé red ? De plus de 7 € à moins de 4,50 €, soit – 37 %. Sur la Merida red, – 46 %, de 2,39 € à 1,29 €. Et donc on ne pouvait vraiment pas dire que les prix d’avant étaient à peine, légèrement, un chouilla, un rien quoi, au-dessus du raisonnable ? 

Comme toujours, la production de ce SAMEDI CONSO est plus que très majoritairement « maison » et préparé « avec amour » (si, si).

Et si vous appréciez ce rendez-vous du samedi, retrouvez le très meilleur dans la 19^e édition de mes Tranches de vie commerciale. A offrir ou à s’offrir. Ici >>