Lucien Georgelin, patron de l’entreprise et de la marque du même nom (confitures, pâtés et céréales), révèle sa situation : “au bord du précipice”, faute de trésorerie pour prolonger l’activité.
Quelle est la situation de l’entreprise Georgelin aujourd’hui ?
En une image : au bord du précipice, après 40 ans passés à construire patiemment. Comme pour beaucoup d’entreprises malheureusement, Georgelin est pris par une difficulté de trésorerie. La conséquence, c’est qu’il nous est impossible aujourd’hui d’acheter suffisamment de fruits, les bocaux ou les corbeilles pour les produits de fin d’année, alors que le carnet de commandes est bien rempli et que les mois de novembre et décembre pèsent près d’un quart de notre activité. Voilà pourquoi, j’assume de le dire : oui l’entreprise est au bord du précipice. Et les presque 350 emplois qui vont avec aussi. C’est pour ça que j’accepte de rendre publique notre situation, même si c’est pas facile.
Pourquoi la trésorerie est-elle en difficulté ?
Une succession de phénomènes. Les années Covid qui nous ont pénalisé, l’inflation en 2022 et des investissements importants sur ces années-là : plus de 20 millions, ce qui à l’échelle d’une entreprise de 70 millions est important. Sans compter qu’une partie de ces investissements (presque 5 millions) ont dû être autofinancés, faute d’être suivis. Et comme ils étaient indispensables pour conserver toutes les certifications (notamment IFS), je n’ai pas eu le choix. Voilà l’enchaînement malheureux.
En aucunement « la faute » à vos clients ou un différend commercial qui aurait pénalisé vos volumes ?
En rien. Nous travaillons avec toutes les enseignes, sans conflit ou même sans être dépendant puisque notre portefeuille clients est équilibré.
L’entreprise est-elle rentable ?
Oui elle l’est. 2022 a été une année difficile, mais nos clients ont accepté les hausses de tarifs. Et, de janvier à mai 2023, oui nous sommes rentables. C’est le plus terrible dans l’histoire ! Va-t-on condamner une entreprise rentable, 100 % familiale, patrimoniale, qui a le soutien de ses clients, juste parce qu’elle ne peut pas acheter des matières premières ?
Votre besoin ?
Un pont de trésorerie (que je n’arrive pas à obtenir aujourd’hui), sans lequel ça en sera terminé de Georgelin. Je veux tellement sauver l’entreprise que je m’engage publiquement à donner 10 % de l’entreprise aux salariés. Et j’ai bien dit « donner ». Parce que si on s’en sort, ça sera avec eux.
Bon.
C’est pas start-up ça…
Pourtant c’est bon à manger…
Croisons les doigts.
On trouve des milliards pour tellement de choses dans ce pays (sauf pour les retraites… ) Bruno va bien vous trouver quelques millions à taux zéro.
Cas classique de nombreuses PME qui ne peuvent financer leur croissance et sont en risque de faillite du fait d’un carnet de commande bien rempli.
Je rejoins Lilian, c’est le moment que Bruno fasse son boulot
On va dire que j’ai déjà mis le dossier sur le bon bureau ;-)))
Goergelin c’est toute mon enfance.. les seules confitures que je mange.
A l’époque la partie céréales et salée n’existaient pas.
Il faut sauver cette entreprise..
j’espere qu’on ne la verra pas d’ici quelques mois sur interenchere comme ce fut le cas pour d’autres et comme ca l’est encore aujourd’hui bien plus qu’hier….
Lucien Georgelin, je le revois sur scène invité par notre Acheteur lors d’un séminaire de notre entreprise. Il venait de créer sa société. C’était donc il y a ” un paquet d’années”. Il était tout timide et impressionné de devoir parler de son activité devant un grand auditoire.
Comme souvent dans ce cas , il a rempli ses premiers pots de confitures dans son garage.
Bref, le gars a beaucoup de mérite et il mérite donc d’être aidé…comme de nombreuses PME dans son cas.
Malheureusement comme beaucoup il s’est vu plus grand qu’il est. A voir les 2 énormes hangars de stockage qu’il a fait construire, pas finis et vides, et qui plus que doublent la surface de l’entreprise.
Ces problèmes sont ceux de mauvaise gestion, tout simplement, pas les banques, pas l’inflation, pas le covid.
Tout a fait d’accord , cette entreprise est très mal géré , j y est bossé , beaucoup de gaspillage, des palettes entières de produit jeté pour défaut de fabrication .
Pour le COVID chiffre d affaire meilleurs que l Année d avant .
Je souhaite que cette
entreprise reparte mai qu elle soit mieux géré, ces pas la faute au COVID ni au banque mai a ces gestionnaire.
L’entreprise est rentable mais il a pas d’argent pour acheter de quoi produire… J’aimerais comprendre.
On ne parle pas d’investissements, juste d’acheter la matière première. Et là le type n’y arrive pas.
Comme si le boulanger te disais, j’ai pas un rond pour acheter de la farine, donc pas de pain…
Ca montre une mauvaise gestion.
L’autre problème, c’est de voir comment cette entreprise moyenne, familliale qui fonctionne depuis 40 ans, n’arrive pas à trouver un “pont de tresorerie”, alors que des entreprises lèvent des millions d’euros pour faire faillite moins d’un an plus tard (Hopium, pour ne citer que eux, je les de près).
Je pige rien à histoire, ou on nous dit pas tout.
Vous ne pigez rien.
L’entreprise est rentable puisqu’elle n’a pas de dettes mais les coûts logistiques et de matières premières sont tellement élevés que l’entreprise ne peut plus acheter certaines choses sans se mettre en danger.
Emprunts très cher (20% du CA y passent), coûts du verre multiplié (+23% entre 2022 et 2023), prix des fruits bcp plus chers etc…font qu’ils sont en difficultés.
Sans compter les coûts de transports, de gaz et j’en passe
Et pourtant,il a tout pigé ,il a raison… la gestion de cette boîte est une catastrophe. Il suffit de voir le turn-over des RH, service qualité, service maintenance, chefs de secteur etc…
Il y a une énorme différence entre un bon confiturier et un bon gestionnaire d’entreprise
ca devient interressant, on peut avoir la suite ?
faites quand meme attention j’ai parlé en connaissance de cause d’un magasin et on a doute de ce que j’expliquai.
la suite la suite
Non, c’est simplement un problème du à une mauvaise gestion, car il s’est cru plus gros qu’il est.
Regarder les 2 très énormes hangars de stockages pas finis
Non, ce n’est simplement que la conséquence de faute de gestion. Il s’est vu plus gros qu’il est réellement.
Et. …… .. il fait du chantage à l’emploi auprès des autorités. Il refuse l’entrée à son capital d’une coopérative locale…. bref du mauvais orgueil, voir orgueil mal placé… OUI il fait du chantage à l’emploi.. . C’est grave. …….. il n’assume pas sa politique.
Oui mais Opium était gérée par un ancien ministre macaroni en cela aide, beaucoup, à la folie
Si vous avez suivi . L’entreprise a prit 10% d’augmentation sur les fruits , 40 sur le verre et 50% sur le sucre .
Il ne va pas doubler le prix de ses pots de confitures . Je pense qu’après 40 ans ce mon coeur a tout à vous apprendre sur le monde de l’entreprise . Alors ne critiquer pas quand vous ne connaissez pas .
Un véritable entrepreneur (et non un héritier parmi d’autres) charismatique. En temps que client final régulier, je croise les doigts pour lui et ses salariés.
Bon courage!
NB: merci M. Dauvers de faire écho à ce sujet.
Vendez des parts, on est prêt à investir
Oui, je suis partant. Ou sous la forme d’un crowdfunding géant
“Va-t-on condamner une entreprise rentable, 100 % familiale, patrimoniale, qui a le soutien de ses clients, juste parce qu’elle ne peut pas acheter des matières premières ?”
Mon pauvre monsieur, le gouvernement vous répondrait de si beaux mots pour prouver qu’il a les mains liés…
Quelle tristesse, ce sera la fin ou le rachat étranger s’il ne trouve pas de mécène, mais bon sang quel monde !
Pourquoi ne pas ouvrir le captal à des investisseurs ? partager le capital, c’es partager le succès de l’entreprise et des ses salariés non ?
Pour ça il faut être ouvert au partage et le comprendre au lieu de s’enferrer dans les difficultés !
encore une boîte dopée au PGE et c’est nos impôts qui payer !
Ouvrir une cagnotte en ligne
Je vous propose de lancer un pré-achat des pots de confiture.
Ajoutez y une petite participation aux résultats ou des pouillèmes de part ds lq boite et je pense que le pont (de trésorerie) est construit … et robuste.
Merci Olivier d’avoir fait la lumière sur la situation de cette belle entreprise. Pour ma part grâce à cette actualité je découvre la richesse des gammes de produits de Lucien Georgelin, et ai passé une commande en ligne pour soutenir à mon petit niveau le Made in France.
PS : monsieur Georgelin les frais de port à 9€ ça pique un peu, je réitérai avec plaisir mes achats en ligne avec des offres attractives 😉
J’ai travaillé avec le frère de Lucien Georgelin,le René dans le spatial.
Mon Ami René m’a fait goûter les premières confitures de Lucien,un régal.
Juste pour vous dire que les « Georgelin » sont des gens sérieux et travailleurs et que les confitures de Lucien sont les meilleures sur le marché.
Je comprend ses soucis de trésorerie car comme pour nous tous,les fruits ,le sucre et les matières premières ont fortement augmentées et personne n’accepterais de payer son pot le double du prix actuel.
L’état doit venir en aide à cette entreprise pour éviter que 350 emplois dans le Lot et Garonne disparaissent.
Cordialement
Et pourquoi ne pas faire appel à des investisseurs extérieurs , de petits investisseurs , qui apporteraient 500 € pour une action , bon ok il faudrait en trouver beaucoup mais un petit acheteur peut mettre plus également.
Pour quelles raisons Georgelin ne fait pas appel à de petits actionnaires du genre une action 500 € ou moins ça peut être jouable et Georgelin serait tiré d’affaires ,
Nos chères banques, tout va bien quand il y a de l’argent, ellse te lâchent dès que ca sent le roussi.
Ne pas dépendre d’elles est la meilleure solution.