Lucien Georgelin : les nouvelles du front

6 juillet, Saint Lucien. Y’avait probablement une meilleure date mais c’est ainsi… Le Tribunal de Commerce d’Agen a aujourd’hui placé Lucien Georgelin en redressement judiciaire. A vrai dire, depuis quelques jours, l’issue semblait inéluctable tant le “mur de tréso” était difficile à franchir malgré l’extraordinaire mobilisation des enseignes. J’imagine bien que “Lucien” aurait apprécié une autre célébration du 6 juillet.

Néanmoins, selon l’expression consacrée, une bataille n’est pas la guerre. Et c’est ici totalement vrai ! L’enjeu des quelques mois de redressement est de transformer en activité les nombreuses marques d’encouragement reçues depuis deux semaines. L’occasion de revenir, ici, sur mon engagement pour constituer ce front des enseignes et de préciser certaines choses. Non, évidemment, je n’ai aucun intérêt chez Lucien Georgelin. Évidemment pas d’action et pas même un abonnement à vie pour la confiture 4 agrumes (putain que c’est bon !). Juste l’envie de soutenir l’homme parce que je l’apprécie et que chacune de nos rencontres a été un bon moment (par exemple lors du dernier SIAL, un moment merveilleux pour le coup, comprenne qui pourra…). Juste l’envie d’éviter qu’il soit rayé du paysage agroalimentaire d’un trait de plume. Juste l’envie d’être utile à une cause qui m’était chère. Rien de plus mais rien de moins non plus !

Voilà pourquoi j’ai mobilisé les enseignes et obtenu (de la plupart) des engagements tangibles : avance de trésorerie, paiement comptant, commandes XXL, OP promo, etc. A court terme, ça n’a donc pas suffit. Dont acte. En revanche, l’incroyable mouvement de soutien ne peut pas s’arrêter là. Au contraire… Car toutes ces “promesses” sont désormais des commandes qui vont faire tourner les ateliers à Virazeil et Villeneuve sur Lot (47). Alors avec vous patrons d’enseigne, vous directeurs de magasin, vous managers et employés de rayon, pas question de baisser la garde !

Après #IlfautsauverLucien, #IlfautredresserLucienGeorgelin. C’est parti !