Allez, hop, encore une p’tite exclu ! Et une question que vous ne vous êtes peut-être jamais posé mais à laquelle je vais répondre avec la complicité de l’application Joko (qui traque les transactions via les cartes bancaires, autant dire un extraordinaire point d’observation des comportements des consommateurs). La question donc : où vont (aussi) les clients des enseignes discount Aldi, Lidl et Netto ?
J’insiste sur le “aussi” car, en dépit de leur succès commercial, la particularité de ces enseignes est leur faible taux de nourriture. En clair, elles disposent d’une large clientèle (64 % des Français pour Lidl selon Kantar) mais ne pèsent qu’une modeste part dans leurs dépenses alimentaires (13 % pour Lidl par exemple, encore moins pour Aldi et Netto). Sur ce point, les enseignes discount payent leur faible assortiment, insuffisant pour répondre aux besoins complets d’une famille. D’où, donc, la question : mais où vont-ils aussi (les clients) ?
Voilà la réponse : plutôt chez Leclerc. U et Carrefour sont aussi bien placés dans cette étude de mixité mais ils profitent d’un maillage incomparable (agrégation des HM et SM pour U et Carrefour) vs Leclerc qui, lui, ne bénéficie “que” de ses 600 hypers ou presque.
Suite de ces études de mixité pendant tout l’été (genre : “Mais où achètent aussi les utilisateurs Vinted ?“) et étude complète dans le prochain numéro de VIGIE GRANDE CONSO.
Où est Action ?