Retour sur l’annonce par la Première Ministre Elisabeth Borne d’autoriser les stations-service à vendre le carburant… à perte. De prime abord, vous comme moi avez peut-être cru à une blague, à une mauvaise interprétation du journaliste qui l’interrogeait pour Le Parisien ou à une simple divagation dominicale, bref à une sortie de route. Ben non…
Les distributeurs n’ont pas volé de se voir refiler la patate chaude en espérant que les plus jésuites découvrent que la liberté peut être un cadeau empoisonné, car le choix à venir de faire ou ne pas faire risque d’être dur à assumer face à leur communication hypocrite. Cela fait longtemps qu’ils font semblant d’être proche des clients et d’accuser tous les autres pour les hausses de prix alimentaires alors que leur responsabilité est loin d’être nulle.
Le faible prix de l’essence en hypermarché vient avant tout de ce que la marge du magasin est faite sur l’alimentaire, donc en clair, ce sont les piétons et autres qui financent les cadeaux faits par les hypermarchés aux automobilistes. À quand le SRP+10% sur le carburant pour faire enfin baisser les prix de l’alimentaire (pourtant nettement plus essentiel à l’humain que le carburant non comestible).
Par exemple, les Leclerc vantant leurs prix exceptionnels ont souvent, hors produits aisément comparables, des prix carrément chers (fruits et légumes, poissonnerie, etc.) voire délirants en particulier quand le magasin a fait des travaux, car il ne faut pas oublier que c’est le client qui paye la beauté du magasin. De même, c’est le client qui paye les informaticiens des hypermarchés pour faire des systèmes rendant le parcours client toujours plus compliqué et insupportable (e.g. promotions uniquement sur applications de téléphonie mobile), ce qui est le contraire du penser client qui vous est cher.
Cordialement,
“Les distributeurs n’ont pas volé de se voir refiler la patate chaude en espérant que les plus jésuites découvrent que la liberté peut être un cadeau empoisonné, car le choix à venir de faire ou ne pas faire risque d’être dur à assumer face à leur communication hypocrite”
suffit d’expliquer aux clients que les taxes sont trop nombreuses et qu’ils font tout ce qu’ils peuvent, la gouvernenement n’a qu’a egalement faire quelque chois puisque c’est lui qui peut faire le plus pour tout le monde.
pour le reste si la poissonnerie etaient rentable ca se saurai, si les pdm etaient peut cher ca se saurai aussi.
tu bouffes peut etre pas du gasoil mais le camion qui t’apporte ton quinoa en plein centre vielle lui si tout comme le chauffeur qui conduit le dit camion a besoin d’essence non paz pour la bouffer mais pour aller au taf afin de …..
Les français savant bien que le carburant est taxé à gogo et que le gouvernement rase donc gratis. Mais cette annonce, mise en parallèle avec les lois Descrozailles, laisse perplexe sur ce qui se passe dans la tête de nos dirigeants, Bruno Lemaire en tête.
De plus , quand on veut subventionner less petites stations services, on dit qu il y a plus de argent mais on en sort quand même, paradoxale
On nage en plein délire, produit surtaxé à outrance par l’état qui ose généreusement permettre une vente à perte ?
Surtout dans ce secteur, comme si ce genre de produits était margé, c’est la quantité et non le taux qui fait le montant, et encore juste pour ceux ayant des dépôts car les autres souffrent bien plus de cette inflation galopante dans leurs stations.
La Start-up nation propose au privé de vendre à perte, quelle leçon d’économie !
Le plus effrayant est que cette décision pourrait bien faire jurisprudence pour d’autres secteurs ou catégories, du grand n’importe quoi !
Pendant ce temps, on attend toujours les noms des industriels qui n’ont pas joué le jeu Mr Lemaire !
Leclerc & co expliquent depuis plusieurs mois qu’ils ne peuvent pas se permettre de réaliser ce que fait Total en plafonnant le prix des carburants, la vente à perte étant interdite.
Ils ont donné le bâton pour se faire battre, à eux d’assumer.
Vendre à perte, même dans la grande distribution, ne sera pas tenable sur le long terme de toute façon.
Ce qu’on pourrait voir fleurir par contre, ce sont des offres comme chez Casino, à savoir une ristourne sur le carburant grâce un bon d’achat sur le magasin… C’est le seul moyen de pas faire banqueroute…
Mais quoi qu’il en soit, voir le gouvernement demander au privé de baisser le prix des carburants parce qu’il ne veut/peut pas baisser les taxes et utiliser une partie des taxes pour financer les aides pour éviter la faillite des stations indépendantes , c’est quand même une belle idée à la con…
Le sujet est politique : On a a un gouvernement qui se revendique d’une doctrine ultra-libérale et qui se permet un interventionnisme stupéfiant en disant aux acteurs du secteur privé, moi je ne peux pas lever de nouveaux impôts car ma popularité est trop mauvaise et c’est à vous maintenant de vous débrouiller de me trouver le fric pour compenser la baisse du prix de l’essence que je vous demande très fermement de consentir.
On sait que l’État se goinfre fiscalement sur les carburants routiers, mais la vache à lait va bien finir par se tarir quand les véhicules à motorisation thermique cesseront de circuler. La question reste pour le moment éludée.