Toujours en amuse-bouche des Ateliers du Drive mardi prochain (pour lesquels il reste quelques fauteuils, voir ici) : les catégories les plus drive-perméables selon une étude exclusive réalisée pour l’occasion avec Circana. Localement, lorsqu’on agrège les ventes drive + magasin d’un site commercial, le canal drive dépasse les 15 % de parts de marché pour 3 catégories : les aliments bébé, les laits infantiles et les produits lave-vaiselle. Trois catégories qui ont le point commun de la “routine” (j’y reviens plus tard dans la journée via la MINUTE RETAIL). Plus spectaculaire encore, et même si c’est anecdotique, sur quelques sites le drive représente la majorité des ventes de la catégorie. C’est ce que j’appelle les “bascules”. Depuis longtemps (ceux qui participent régulièrement aux Ateliers du Drive peuvent en témoigner), j’ai pris ce pari : qu’à terme quelques catégories basculent en drive. En clair, que le magasin ne sera plus qu’un circuit de dépannage. Au premier rang évidemment le baby-food.
Face ce podium des catégories les plus drive-perméables, certains s’étonneront peut-être de ne pas y voir les compotes appertisées (Pom’Potes pour faire simple) ou les couches-culottes (qui ne sont quand même pas loin !). L’explication tient à la forte activité promotionnelle qui retient d’autant plus les clients sur le carrelage que les promos ne sont pas toujours répliquées en drive. That’s why !
Quel est le pourcentage de produits abimés qui sont refilés aux clients dans les drives ?
En magasin, on peut éviter les articles en mauvais état. Souvent, ce n’est que de l’emballage froissé, mais parfois c’est plus grave comme les pots de yaourts qui fuient.
L’hygiène des manutentionnaires des drives est-elle correcte ?
J’ai peur des grosses mains grasses de ceux qui conduisent les chariots élévateurs au milieu des rayons d’entrepots qui ne sont pas aussi bien nettoyés que ceux des magasins.
Peut-être que ce ne sont que deux stupides photbies. Peut-être que des images tournées dans les entrepots me rassuraient.
Autant, un livre, un disque ou même des chaussures sur internet, pas de problème, car l’article sera toujours le même, et que je ferais toujours du 42, autant de l’alimentaire en drive, ce n’est pas mon truc.
Sur de la lessive, un pack d’eau, des pâtes, pourquoi pas, mais sur du frais, hors de question!
D’une part, les courses ce n’est pas une corvée à mon gout, mais une sortie comme une autre, où je vais découvrir une promo ou un article intéressant, non prévu.
Mais surtout, j’aime choisir mes yaourts en fonction de la date, le format de ma boisson en fonction d’une éventuelle promo en rayon, et pour ce qui concerne la viande, le poisson, les fruits, c’est une évidence: voir le produit.
Du jambon? Pareil! Je le choisis en fonction de son aspect car jamais le même. Et si celui que j’ai l’habitude de prendre ne me plait pas, je vais sur une autre référence ou même sur une autre marque.
Tout acheter par internet, ça devient une “no life”…