Nouveau pointage hebdomadaire de notre baromètre inflation mené en collaboration avec A3 Distrib sur 150 stars des rayons alimentaires (et dans 7 000 points de vente). Et… nouvelle décrue. Toujours aussi lente (la décrue), donc imperceptible par les clients : – 0,1 % sur la semaine 42. Néanmoins, un cap symbolique a été franchi : – 1 % vs le plus haut niveau de notre panier. C’était en juillet. Autant dire que le rythme est bien trop lent pour être perçu (bis).
Hâte de découvrir les demandes de hausses des fournisseurs, on va très probablement reprendre un +4 ou +5 début 2024 malheureusement
(à mettre en parallèle du post linkedin de D. Schelcher hier sur les résultats des fournisseurs)
Je vous vois dans l’émission de M Courbet comment utiliser une friteuse sans huile moulinex réf EZ130810 avec la notice fournie dans le carton ?
Remarque tellement logique en rapport avec cet article of course.
Déjà dit, la situation actuelle convient à tous les intervenants, sauf les consommateurs.
L’inflation de 25% sur bientôt 2 ans est un palier en dessous duquel on ne redescendra jamais.
Toutes les charges, tous les budgets sont calés sur ce niveau.
Ni l’état, ni les actionnaires, ni les commerçants n’ont d’intérêt à ce que les prix redescendent.
Le covid et le conflit en Ukraine ont réussi en 2 ans à faire ce que le passage à l’euro a mis 20 ans à faire.
Et compte tenu de la situation géopolitique et environnementale, il n’y a aucune raison que la courbe puisse s’inverser.
La seule inconnue est le temps nécessaire pour que les salaires rattrapent le niveau de l’inflation.