À la uneNon classé

[Exclu] Livraison autonome : Carrefour suspend son test… mais se dit content

Le 5 décembre dernier, Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, inaugurait devant la presse la LAD la plus waouh jamais vue en France : une livraison par véhicule autonome (revoir ma vidéo ici). 

Une première réalisée avec un véhicule pensé par Goggo Network, qui embarque 18 casiers et est capable de rouler à 70 km/h sur route ouverte. Tous les jours, cette navette faisait les 15 km aller-retour séparant le drive de Massy et le campus de Polytechnique à Palaiseau. 

J’écris à dessein « faisait », car le service est donc suspendu depuis le 1er novembre. Mais pas pour des raisons de performance, dixit Carrefour qui m’a confirmé l’information. Les retours clients (les étudiants de Polytechnique pour l’essentiel, donc) seraient très positifs avec un taux de remplissage du véhicule de 80 % et un NPS de 77 (très largement au-dessus d’un magasin Carrefour ordinaire). 

Sauf que, bien sûr, ce test a très petite échelle n’était pas une fin en soi. Le vrai sujet reste celui du passage à l’échelle. Et c’est là que ça coince encore… Carrefour se trouve contraint par le cadre réglementaire – castrateur – encadrant les véhicules autonomes : il faut plus ou moins 6 mois pour obtenir l’ouverture d’une nouvelle route, en faisant valider par les services de l’Etat à la fois le véhicule, la plage horaire et l’itinéraire ! Fin de l’histoire, donc, au moins provisoirement.  

Pour autant, Carrefour assure que la livraison autonome reste « un sujet important pour le groupe ». Et poursuit ses tests, à l’image des « robots-trottoirs » en Belgique, que j’avais révélés (ici) et que j’avais moi-même testés sur les plages de Knokke l’été dernier (ici). Jetez un œil, vous allez voir comment un p’tit robot m’a livré une bouteille de champagne et deux flûtes sur la plage. Le seul raté de l’opération ? J’étais seul 😂

3 commentaires

  1. Et pendant ce temps là Leclerc ?

    Bah il prend des parts de marché
    On ne peut pas tout faire dans la vie

    Leclerc a choisi le “homo sapiens clientelus discountus autonomus ”

    Celui qui décide d aller faire ses courses tout seul là où c’est mieux avec ses deux petites pattes robotisées ultra performantes qui se mouvent alternativement et ses deux bras articulés supérieurs qui peuvent très facilement et en un minimum de temps se positionner sur un outil complémentaire métallique à quatre roues dont deux sont fixes et deux pivotantes sur un axe central
    Si j’ étais AB je testerais

  2. je viens de visionner la video de cet été, vous avez fait plusieurs prises avec plusieurs robots ?

    ou les traces laissées dans le sable sont celles du robot qui a livré pour de vrai cette fois d’autres clients ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page