🚨 C’est l’heure de la MINUTE RETAIL 🚨 Aujourd’hui une question : comment qualifier la relation de Carrefour avec ses franchisés… ? « La grande arnaque » comme le résume Jérôme Coulombel, ancien cadre de Carrefour, dans un livre à charge ?
C’est évidemment plus compliqué que ça…
A suivre mais le Carrefour de la grande et belle galerie de chez moi au pays Basque a à se qu il me semble, changé 3 fois ( en 2/3ans) de Directeurs depuis qu il est franchisé ! Bon ils cherchent peut-être ailleurs que dans les déçus du service public ou, LinkedIn. Ils vont trouver un repreneur certes mais chaques régions et, entreprises! ont leurs particularismes, donc il faut redonner une passion et un esprit d entreprises à tous niveaux . L exemple viens toujours d en haut et, tout le monde s inspire un peu au niveau, National! retour au debut, à suivre! Merci Thank you merci a vous tous.
Il existe un code de déontologie de la Franchise dont on peut extraire ces points :
LE FRANCHISEUR DOIT
• avoir mis au point et exploité avec succès un concept sur le marché pertinent, pendant au moins un an et dans au moins une unité pilote, avant le lancement du réseau de franchise sur ce marché ;
• être le titulaire ou disposer de droits légaux d’utilisation sur les signes de ralliement de la clientèle : enseigne, marques et autres signes distinctifs
• reconnaître ses franchisés en tant qu’entrepreneur indépendant et ne devra pas créer directement ou indirectement de lien de subordination
LE FRANCHISE DOIT
• collaborer loyalement à la réussite du réseau auquel il a adhéré, en toute indépendance et à l’exclusion de tout lien de subordination à l’égard du franchiseur ;
• consacrer ses meilleurs efforts au développement du réseau de franchise et au maintien de son identité commune et de sa réputation ;
• être responsable des moyens financiers et humains qu’il engage dans son entreprise en franchise et responsable en tant qu’entrepreneur indépendant, à l’égard des tiers, des actes accomplis dans le cadre de l’exploitation de la franchise ;
• agir loyalement à l’égard de tout franchisé du réseau ainsi qu’à l’égard du réseau lui-même ;
LES DEUX PARTIES DOIVENT
• rechercher à préserver l’image et la réputation du réseau dans l’exploitation de leur entreprise respective ;
• agir de façon équitable dans leurs relations mutuelles. Elles avertiront l’autre partie par écrit de toute infraction au contrat et lui accordera, si justifié, un délai raisonnable pour la réparer
• respecter le caractère confidentiel des informations relatives au concept de franchise transmises de l’une à l’autre des Parties ;
• résoudre leurs griefs et litiges avec bonne foi et loyauté par la communication et la négociation directes
il existe aussi un code de la route et quelques points en moins….
Le plus complexe dans le cas de Carrefour mais aussi de Casino et d’une manière générale de tous ceux qui font de la franchise dans le domaine de l’alimentaire c’est que la tête de réseau fait souvent plusieurs métiers
Franchiseur : une marque (enseigne) , un savoir-faire, une assistance, une formation …. Qui fait l’oblet d’une redevance payée par le franchisé et assise sur le CA
Mais aussi
Fournisseur de marchandises
Et parfois bailleur que ce soit pour des murs ou pour un fonds de commerce dans le cas de la LG
ET là on peut reprendre deux titres de livres de notre formidable SEMPE
• RIEN N’EST SIMPLE
• TOUT SE COMPLIQUE
Personne commente ? Dommage
Tout d’abord, BRAVO d’avoir donné votre avis car ce n’est pas simple étant donné “l’émotion” et la “souffrance” qu’il peut exister autour de ce dossier plutôt sensible.
Ensuite, je vous rejoins sur le fait que 100% des franchisés/locataires gérants ne soient pas dans des situations dramatiques. Et “heureusement” j’ai envie de dire ?!
Mais je pense qu’il y en a beaucoup trop et que le carnage s’amplifie…
Au delà des profits, il y a des Hommes et des Femmes derrière ! Et Carrefour ne s’en soucie guère malgré leur communication bien lissée mais totalement hypocrite…
Et le déséquilibre dans les contrats en faveur de Carrefour est poussé à l’extrême, ne laissant pas la moindre autonomie, responsabilité et marche de manœuvre aux franchisés !
Nous pouvons même appeler cela du “salariat déguisé” pour se décharger de toutes les dépenses opérationnelles et sociales que Carrefour ne veut plus préférant devenir un entrepôt qui fait sa marge sur la vente de ses produits.
Si leur image compte autant pour eux, il faudrait vite que Carrefour change vite sa façon de faire… Car le livre que certains diront “à charge” à le mérite d’informer sur ce système, de libérer la parole et d’aider certaines personnes !