Révélé sur mon fil X (ex-Twitter) il y a quelques semaines, voici donc le nouveau concept Maison de Carrefour. Testé puis validé à Ormesson (94), il vise à “réinventer” l’expérience d’achat au point, en interne, d’être parfois présenté comme le “Monoprix Maison” de Carrefour. Bon, autant le dire, il y a quand même un monde entre Monoprix Maison (revoir ici) et le nouveau concept maison Carrefour (en termes de marchandises notamment) mais… il y a effectivement de l’idée.
Carrefour a articulé sa nouvelle zone maison entre 3 grandes parties (voir le plan de masse ci-dessous). En proximité de l’allée centrale, il y a les promos, les bonnes affaires et les tables de fouille “In & Out” (les opportunités non-alimentaires pas nécessairement suivies). Objectif : “attraper” le client pour le faire entrer dans l’espace maison. Ensuite, la zone est divisée en 2 : d’un côté la chambre, la salle de bain, la buanderie, etc. ; de l’autre, la cuisine et la salle de repas. Là, les produits sont davantage qu’auparavant rassemblés par lieu/vocation que par catégorie. Pour en rajouter à l’idée de boutique, les gondoles sont perpendiculaires. Ensuite, en fond d’univers, les produits utilitaristes, ceux que le client vient chercher (et ira chercher où qu’ils soient !) : les sacs poubelles, les emballages ménagers, etc. Des produits de destination qui obligent à traverser l’espace d’impulsion. Du merchandising très accadémique en somme 😉
Mon dieu
La déclinaison des couleurs me choque (voir le rayon des serviettes et celui des lunettes de WC). C’est du soviétisme et de la superficialité.
Je préférerais trouver une diversité de modèles de serviettes, par exemple; plus ou moins absorbantes, et avoir des motifs (comme certaines chemises). Idem pour les lunettes qui dépendent des clients gros ou minces et des installations modernes ou anciennes.
Le vendeur en chef de Carrefour croie donc que les gens se basent principalement sur la couleur. Ou bien a-t-il la paresse de négocier avec plusieurs fournisseurs ?
Le vendeur en chef de Leclerc fait le contraire, puisque j’ai entendu Michel Edouard Leclerc dire qu’il souhaite qu’il y ait plusieurs modèles pour chaque article.
Quand on roule pour Leclerc, c’est sur que l’on trouve les initiatives des autres enseignes nulles
BRAVO. Après des années de suppression drastique du non-alimentaire dans le groupe on effectue “un test” pour réintégrer du bazar.. ENFIN.
Souhaitons que l’on laisse les magasins gérer leurs rayons pour ne pas, de nouveau, les asphyxier avec les flux poussés ou les préconisations disproportionnées.
En quoi est-ce nouveau ?
En tout cas, les étagères ne sont pas trop hautes, et il y a suffisamment d’espace dans les rayons pour pouvoir passer même avec des gens qui foutent leur chariot au milieu (un des trucs qui me donnent envie de libéraliser le port d’armes).