Comme tous les mois, CONSOSCOPIE, le recueil des principaux insights de la conso (dans l’avalanche de chiffres que vous voyez passer tous les jours !). Intérêt supplémentaire ce mois-ci : c’est, en outre, le bilan de l’année. Marchés, rayons, circuits, enseignes, etc., tout ce qu’il faut savoir est ici >> Et toujours en libre-téléchargement.
Nous avons écouté avec intérêt l’intervention d’Olivier Dauvers sur le plateau de LCI il y a quelques jours.
Le cas du cageot de tomates cerises à 99 centimes était parlant : à ce prix-là, on se pose des questions. Et s’il est vrai que les personnes qui cueillent ces cerises sont payées un euro l’heure, c’est carrément inquiétant. Peut-être n’est-il plus suffisant, en ce qui concerne l’info imprimée sur l’emballage, de savoir si le contenu est un produit UE ou hors-UE : ne faudrait-il pas afficher aussi le salaire des cueilleurs/cueilleuses ? (Ou alors avoir davantage recours au label fairtrade, puisque celui-ci existe déjà).
Evidemment, le consommateur lambda a sa part de responsabilité dans cet état des choses. Si les grandes surfaces utilisent l’argument “C’est moins cher chez nous que chez nos concurrents”, c’est que beaucoup de leurs clients sont heureux d’épargner quelques euros sur leur panier de courses – sans tenir grand compte du pourquoi de la chose.
On excuse les ménages aux budgets très serrés. Tous les autres (donc nous) ne ferions-nous pas bien d’avoir toujours à l’esprit, en faisant nos achats, la pensée suivante ? VOUS VOULEZ PAYER LE MOINS CHER POSSIBLE ? VOUS FAITES SANS DOUTE DU TORT A QUELQU’UN D’AUTRE.
(ça doit être vrai, d’ailleurs, dans bien d’autres domaines que celui de l’agroalimentaire).
Cordialement,
Catherine et Bruno Cassiers