⏰ C’est l’heure de la MINUTE RETAIL ⏰ Aujourd’hui, une question à la limite de l’existentiel : comment un discounter peut-il vivre sans produit premier prix ? La question est d’autant plus légitime que c’est probablement en partie la raison des difficultés actuelles d’Aldi et Lidl.
Pas d’accord du tout avec votre analyse.
Ce sont des supérettes pas des hypermarchés. Ils n’ont pas la place ni la capacité de gestion pour proposer plusieurs gammes.
Depuis deux ou trois ans, Lidl a augmenté ses prix très fortement sur ses produits clés.
Selon mon ressenti subjectif, les chips et les gâteaux salés ont augmenté de 75%, les boissons café et jus de fruit de 50%, les savons liquides de 50%, et les vêtements de 10% mais leurs concurrents ont baissé leur prix sur les textiles. Il ne reste plus que les plats préparés qui sont à des prix concurrentiels.
Mon explication est que Lidl, pour s’installer, a fait exprès d’avoir une marge très faible ou négative sur certains produits. Puis, ils ont monté leur marge au niveau de celle de l’Allemagne.
Pour Aldi, l’explication est différente, car leur atout était le déstockage des usines en faillite et le bazar chinois. Mais, l’écrémage des vieilles usines se termine, et les prix chinois augmentent. Il reste cependant quelques articles intéressants de te temps en temps.
Vous dites qu’il y a 1 seul niveau de gamme chez Aldi / Lidl.
Comment compter les produits des gammes bio dans ce cas ?
Sans compter leur gamme deluxe. Il existe en Angleterre des gammes premiers prix pour Aldi comme pour Lidl. Malgré leurs vingtaine de produits . Donc pourquoi pas pour la France ?
C’est quand même ahurissant de voir à quel point les con-sommateur sont prêts à consommer de la merde en consommant ces premiers prix. Ils sont prêts à avaler ces produits dégueulasses pour ne pas réduire leur budget loisir. C’est un choix qu’ils paieront par des problèmes de santé à plus ou moins long terme. Consommer de bon produit sain a certe un coût mais manger, se loger, se vêtir et de soigner sont les dépenses les plus importantes et il est normal de faire des choix et de sacrifier le non indispensable. Drôle d’époque.
Le “paraître”, plus important que le “être” de nos jours.
Triste époque en effet.