Et encore une infographie du dimanche, toujours offerte par la maison ! A présent – et avec la collaboration de Circana – le poids du frais trad par département. Et de grands écarts puisque, de Paris à Aurillac (Cantal), le poids du rayon passe de 12,5 % à 22,0 %. Au-delà de ces seuls extrêmes, la variation est spectaculaire. Comme souvent, difficile d’isoler un seul facteur explicatif. Ici, ils sont possiblement nombreux…
De prime abord, il existe un lien évident entre zones à forte densité urbaine et faiblesse du frais trad, Paris au premier rang. Explication : la part importante des artisans et des marchés, tout comme un appareil commercial marqué par les petites surfaces où le frais trad se résume souvent aux fruits et légumes.
Seconde explication possible : le niveau de revenu. La corrélation frais trad / niveau de vie existe dans quelques départements du Nord et de l’Est. Pas dans la moitié sud en revanche. Autre élément : la “culture alimentaire” souvent induite par la ruralité. Le Top 5 des premiers départements où le frais trad est le plus élevé est un véritable voyage au cœur des terroirs : Cantal, Ariège, Lozère, Gers et Aveyron. Au-delà, il y a quasiment 2 France sur le sujet. Imaginez une ligne qui passerait par Le Havre, Orléans et Marseille. A l’Ouest, tous les départements sont dans la moyenne ou au-dessus. A l’Est (de cette ligne), c’est pas loin de l’inverse ! En clair, j’ai aucune réponse (aux différences) dont je sois certain, mais j’avais quand même envie de partager cette carte 😉
Quid de la Corse et l’outremer ?