Enfin… Voilà enfin la transparence de l’origine des produits vendus en GMS à l’agenda politique ! En l’occurrence celui d’Olivia Grégoire, Ministre de la consommation (entre autre). Il y a 5 ans, en effet, dans le cadre des travaux du Think Tank Agroalimentaire Les Échos que je dirige, est née l’idée que pour influer sur le sourcing matière des industriels (au bénéfice de la Ferme France) il faut rendre totalement transparente l’information sur l’origine des ingrédients. Je pose alors deux éléments de langage fondateurs… D’abord, l’objectif : Aider les consommateurs à aider les agriculteurs. Ensuite, le moyen : l’affichage clair de l’origine pour que les consommateurs qui le veulent ET qui le peuvent modifient leurs achats. Vient enfin une accroche : ça sera #BalanceTonOrigine (copyright celle qui se reconnaîtra ici) que je fais vivre via interpellations, vidéos, posts, etc.
Cinq ans plus tard, hasard de l’actualité, la crise agricole offre une fenêtre extraordinaire (au sens premier du terme) pour remettre le sujet en haut de la pile. Je m’y engage aussitôt et le revendique (revoir ici). Il y a un “moment” et il y a aussi les travaux du Collectif En Vérité qui nourrissent la réflexion via un outil simple à utiliser et, ce qui ne gâche rien, Bruxelles-compatible (revoir ici). L’oreille d’Olivia Grégoire fera le reste.
La prochaine étape est donc mercredi à Bercy. La Ministre de la consommation doit réunir les parties prenantes pour s’accorder sur un texte engageant un mouvement irréversible : une plus grande transparence (donc sincérité) pour que les clients sachent exactement ce qu’ils achètent. Tous les distributeurs ont (déjà) répondu favorablement, comme ils l’avaient fait en 2019 pour le Manifeste Balance Ton Origine (revoir ici). On attend à présent les positions officielles des organisations d’industriels (même si mon p’tit doigt me dit que c’est en bonne voie). Bref, nous voici (enfin) dans la semaine où tout doit basculer. On pourra regretter le temps perdu depuis 2019. Mais on peut aussi se réjouir du nouveau chapitre qui s’ouvre. Son titre : “Aider les consommateurs (qui le veulent ET le peuvent) à aider les agriculteurs“.
L’idée est vraiment bonne, hâte de voir comment les politiques vont la détourner pour faire un texte mort né qui ne froisse personne et qui laisse une porte de sortie aux industriels type l’option 3 d egalim…
Je vais quand même continuer à surveiller ça de près. Et comme j’ai rien à perdre à être provoquant, hein…
Hello
Que du vent de toute façon toute ces lois , le gouvernement est payé par les gros groupes , faut pas être credule,les dessous de tables existes et existerons toujours, je suis même sur que tout n’est pas mentionnée dans les étiquettes d’ingrédients,que l’ont nous cache pas mal de truc , je suis même sur que des employés ne mangent même pas ce qu’il fabriques tellement c est pourri , additifs, pesticides, et j’en passe et des fois même en bio , ils trichent , faux bio , étiquettes changer , on sera toujours les dindons
Pour bien manger …faut être dans les hautes sphères ou comme Mr dAuvers à la radio ou TV , il peut s’acheter du caviar , champagne etcc, faire le tour de la France pour son petit résumé du samedi 😁🤣
Des noms, des noms ! Non, je blague, on reconnait bien la marque…. C’est bien celle qui avait annoncé fermer, provisoirement, certains de ses sites lors de la flambée de l’énergie ?
L’idee est bonne sauf que les étiquettes sont déjà devenues illisibles alors rajouter une, voire plusieurs origines, ça va être complètement inintelligible.
A moins de revenir sur les mentions actuellement obligatoires? Mais là, autant dire qu’on est pas sorti de l’auberge.