Origine, la suite ! Moins d’une semaine après la réunion de lancement à Bercy de la démarche Origine-Info, et alors que certains industriels traînent déjà des pieds, les enseignes ont l’occasion de peser – positivement – dans le débat. Comment ? En étant plus volontaristes dans l’affichage des origines sur le lieu de vente pour les produits non élaborés (et dont elles connaissent d’évidence la provenance). Soit pour simplement respecter la loi, soit pour aller plus loin, mais toujours dans la même direction : la transparence.
Exemple ce samedi chez Lidl avec l’agneau de Pâques. A moins de 10 € le kilo, le gigot (congelé) est naturellement néo-zélandais. Impossible autrement. Problème : ni sur le tract ni sur l’affichage en rayon l’origine n’est indiquée (je cherche toujours le renvoi des *** du prospectus). La seule information est en face arrière de la “bête”. J’imagine la tête des éleveurs français qui vont devoir vendre les leurs à 18 ou 20 € (prix de gros). Ce samedi, chez Lidl (ou ailleurs), en déconnectant le prix de l’origine on rend encore plus difficile de “placer” du français… au prix du français. Voilà aussi pourquoi l’affichage bien visible de l’origine est un service rendu à la Ferme France.
Les ***, c’est je crois la qualité moyenne du lot de viande dans sa catégorie. C’est n’est pas un hypothétique renvoi en annexe.
Lidl utilise chiffres et lettres entre parenthèse, si je ne m’abuse.
Il n’y a pas de renvoie pour les ***, vu que cela fait référence à la tendreté de la viande…