Si les baisses de prix sont encore timides sur les marques nationales (euphémisme), le mouvement semble cette fois en marche sur les MDD. Mesurée à – 0,3 % l’évolution est certes modeste, mais la moyenne nationale est temporairement perturbée par le comportement « atypique » des enseignes de Casino, qui sont les seules à augmenter leurs prix. Hors Casino, le recul dépasse 1 %. Un début encourageant dira-t-on.
A ce petit jeu, Intermarché se montre le plus agressif avec une baisse supérieure à 2 %. Plusieurs vagues d’ajustement de prix ciblées ont eu lieu ces dernières semaines chez les Mousquetaires : fin décembre, en début d’année et encore tout récemment début mars. Certains articles ont connu un ajustement à la baisse spectaculaire : – 19 % sur le cassoulet, – 8 % sur le cola, – 25 % sur les frites, – 30 % sur les cookies, etc. A tel point que les Intermarché Hyper font jeu égal avec Leclerc sur notre panier de 100 articles, strictement comparables entre enseignes, suivi trimestriellement.
Et comme Leclerc et U ont eux-mêmes ajusté leurs étiquettes de l’ordre d’1 % sur le trimestre écoulé, les trois grands groupements d’indépendants creusent encore davantage l’écart avec les intégrés. Face à Leclerc, Carrefour est distancé de plus de 8 points et Auchan de 12 points. Un écart qui se fait douloureusement sentir lors du passage en caisse : faut-il le rappeler, 4 articles achetés sur 10 en PGC sont des MDD (revoir mon post de jeudi sur les performances des MDD ici).
Jusqu’à la mise en bière, Casino nous fait rêver !
Et vu les déserts que sont les Franprix crasseux de mon quartier, ça doit bien prendre les clients pour des pigeons dans ces lugubres commerces orangeâtres.
Merci Jean-Charles et tes équipes magiques en cols blancs pour cette invariable constance dans la cupidité mortifère.
Avec vos règles, même un point de deal florissant ferait faillite.
Vous êtes, à jamais, la honte de la GD française.