Voilà déjà trois ans qu’avec Cédric Ducrocq (le patron du cabinet Diamart), nous anticipons une ère de “no-prospectus” ou, a minima, “low-prospectus”. Les raisons sont nombreuses…
D’abord – et à tort peut-être eu égard à l’efficacité de la filière recyclage – parce que le prospectus est le symbole d’une gabegie de ressources et donc une “cible” politique facile. Pour preuve l’expérimentation “Oui Pub” en cours. Et sa probable généralisation tant c’est un gage environnemental facile à adresser à l’opinion. Ensuite, seconde raison à cette perspective low-prospectus : les coûts. Les enseignes s’y sont aussi engagées pour engranger quelques économies : papier, impression, diffusion. Enfin, il y a les possibilités offertes par les nouveaux outils digitaux pour passer d’une promo façon “napalm” à une promo davantage personnalisée.
Cette transition pose évidemment de nombreuses questions : les marchés et les acteurs qui pourraient en souffrir, les dangers possibles pour l’image-prix, l’enjeu de la contactibilité, etc. A défaut d’y apporter des réponses définitives, voici des éléments de réflexion. Une simple contribution au débat.
