Dernières heures avant que le projet Origine-Info prenne un nouveau tournant. Après le mois et demi de concertation (depuis la réunion originelle du 13 mars), la Ministre de la Consommation, Olivia Grégoire, devrait adresser un cahier des charges de la démarche, plus formel que la simple intention, évoquée mi-mars. Les parties prenantes (notamment les marques et les enseignes) auraient alors une dizaine de jours pour se positionner. Il y aura ceux qui vont “toper” (j’ai mon idée et je vous en reparle à suivre) et ceux qui ne diront rien (ce qui signifiera alors qu’ils ne sont pas prêts à suivre volontairement cette démarche de transparence).
Selon mes informations, le projet Origine-Info va reposer sur trois piliers : d’abord, l’engagement des signataires pour indiquer l’origine des matières premières agricoles (et pas des “ingrédients”, la nuance est de taille et a chaffouiné certains) ; ensuite, la mise à disposition de ces informations a minima via un QR Code et au mieux sur le pack ; enfin, dans le cadre de multi-provenance pour une même matière première agricole, l’affichage par ordre décroissant.
D’évidence, une plus grande transparence s’installe (et pas uniquement quand les ingrédients sont français). Certes, les puristes regretteront peut-être qu’il n’y ait pas une répartition mathématique des origines (revoir ici) mais l’essentiel est là : la transparence s’installe enfin (je me répète) et l’affichage par ordre décroissant une avancée majeure. Évidemment, je suis le dossier comme le lait sur le feu 😂