Fallait oser, Cereal Partners l’a fait (et avec un redoutable sens du timing…). La co-entreprise de Nestlé et General Mills lance en effet actuellement les nouveaux formats de ses marques stars dont Chocapic. Des céréales toujours au chocolat mais au bon parfum de… shrinkflation. Le pack rétrécit (– 55 gr.) tandis que le prix observé en rayon progresse, en moyenne de 31 centimes. Conséquence : le prix kilo s’envole de 27 %.
J’imagine déjà les arguments… Le 375 g est le format normatif du marché. C’est pas faux. Les deux produits ne sont pas comparables, pour preuve ce qui est “claimé” on-pack. Pas faux non plus. D’ailleurs, les gencods sont différents. Mais qui pouvait penser que ça passerait crème, à quelques semaines à peine de l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation sur le sujet. Ça sera le 1er juillet et la responsabilité d’informer le consommateur pèsera sur les épaules des enseignes. Enseignes qui se laissent faire sans barguiner. La diffusion du nouveau pack progresse régulièrement, y compris chez Leclerc (60 % à date, vs 11 % il y a un mois). Il est où le défenseur du pouvoir d’achat ? Hein, il est où ? 😉
Le nutriscore qui progresse de B vers A ? Une explication là-dessus ?
En même temps le nutri-score passe de B à A… il y a du avoir une amélioration formule, j’imagine, non ?
Et si oui, elle a sans doute un surcoût et nécessité de la R&D ?
“Enseignes qui se laissent faire sans barguiner”
En même temps, ils ne peuvent pas compter sur le gouvernement pour les soutenir, les industriels sont bien protégés.
Imaginerait-on de demander aux piétons d’aller verbaliser des automobilistes faisant une infraction sur la route ? Non, c’est le rôle de la police.
Mais là par contre, on demande à la distribution de “balancer” les industriels vu que le gouvernement ne veut pas assumer jusqu’au bout son rôle de peur de les fâcher sans doute.