Tous les mois l’étude DISTRI PRIX (disponible ici) consacre la supériorité de Leclerc sur les prix. Et pourtant, aujourd’hui, j’affirme que Leclerc… peut mieux faire ! Parce que le prix n’est pas qu’un indice, c’est aussi un élément de compréhension de l’offre (ou de mal compréhension). Ce faisant, un élément de réassurance qui participe à l’image-prix (ou pas). En voici la preuve via 3 contre-exemples où la cohérence des prix pose problème. Ce qui montre que Leclerc peut mieux faire !
Premier exemple : le maïs. Côte à côte en rayon 2 boites de maïs MDD. La version croquante (assez classique) à 89 centimes. Et, en voisine, la version 2 poivrons (8 %) qui est plus de 2 fois plus chère. Peut-être justifiée pour qui a établi le prix dans un bureau (eu égard au côté premium de la version poivrons) mais totalement incompréhensible en rayons. Là où se trouve… le client !
Autre cas : le rayon shampoing avec une même marque, Head & Shoulders. D’un côté le 2 en 1 classic à 5,94 €. De l’autre, la déclinaison menthol, possiblement premium dans l’esprit vs le classique. Sauf que son prix est plus de 2 fois inférieur. L’un est-il trop cher ? Ou l’autre pas assez ? Le simple fait que la question arrive n’est jamais une bonne chose…
Enfin, direction les glaces. Assez classiquement, la version MDD vanille est la moins chère. Mais c’est bien l’écart avec les autres parfums qui ne manque pas de surprendre. Le chocolat est ainsi 30 % plus cher (ça n’est que 5 % au niveau national pour Carte d’Or). Le caramel est plus de 2 fois plus cher (4 % pour Carte d’Or). Bref, là aussi Leclerc donne à douter de ses prix.
La morale ? Pour alimenter l’image-prix, un prix doit être compétitif ET compris. Et tant pis si ça pique 🌶️🌶️🌶️
Les “prix bas” Leclerc restent un mystère pour moi. Les rares fois où j’y fais des courses, je ne vois pas du tout la différence. Exemple justement avec le Head And Shoulders, dans le Leclerc près de chez moi (77), le classic 330ml était à 8 euros il y a un mois !! 7,92 pour être précis. Un exemple parmi beaucoup d’autres.
👉🏼Prix : Leclerc peut mieux faire (si si…)
A force de faire des alignements de prix sur des produits cible et de baisser au seuil de prix de vente à perte on arrive à des écarts non logique et surtout non justifiés via les ingrédients en composition .
Bonjour
Avant les prix il faudrait surtout qu’ils améliorent leur logistique qui est complètement à la ramasse depuis la montée de leur part de marché, la moitié des rayons sont en rupture le samedi dans l’hyper de Basse Goulaine par exemple, sans parler de l’absence prolongée des produits LU…
Je rajouterai que les négociations de début d’année ont dû avoir une baisse mais une baisse plus mesuré dans les rayons.
De plus l’interdiction des promo supérieur a 34% sur le non alimentaire aurait dû être répercuté sur les prix permanent à la baisse vu que les promotions étaient payé par les clients pour avoir le choc de la réduction !
Combien de références de H&S en tout ? Redondance de ml , plus grand , plus petit , x2 … On s’y perd et les prix aussi …
Peut être que le prix du vrac chocolat est la répercussion de l’envolée du cacao commentée le 10 juin ?
Le chocolat plus cher ne s’expliquerait pas avec le cacao à tout hasard?
Vu la marge plus réduite sur les MDD vs MN, j’aurais pensé cela mais loin de ce %age il est vrai, c’est souvent de la segmentation commerciale … Non ? 😋
Plus précisément, c’est toutes les marques du groupe Americain Mondelez (Lu, Belin, Milka, Toblerone, Côte d’Or, Cahdburry … )qui ne sont plus livrées chez Leclerc.
Une petite fâcherie sur les conditions d’achat. Mais également sur le fait que les industriels hésitent de moins en moins à se rebiffer contre Leclerc et sa stratégie de surstocker les promos (magasin + entrepôt). Une fois l’opération promo finie, il continue à vendre au prix promo les stocks restant pendant des semaines voir des mois. Résultat Leclerc vend son permanent au prix promo tout le temps et de facto est moins cher que la concurrence. Et cette agressivité tarifaire est financée par les fournisseurs et donc leur marge. Ca les agasse sérieusement et prennent parfois des mesures radicales.
Ce n’est pas le tout de se la jouer en se disant le moins cher, il faut aussi approvisionner et pour le Leclerc du Kremlin-Bicêtre, il y en a des ruptures de stock, les rayons, c’est creux comme du gruyère. Je vous ferai bien un reportage photo, et vous direz ce que vous en pensez !